Mal de dos
Dernière révision médicale : 04.06.2024
Auteur : Xavier Gruffat, pharmacien
Définition
Le mal dos est une affection douloureuse qui touche principalement la région lombaire (bas du dos). Dans ce dernier cas on parle plus précisément de lombalgie. Le mal de dos peut également toucher les régions cervicales (haut du dos) et thoraciques (milieu du dos).
Aux Etats-Unis, la plupart des habitants souffriront de mal de dos au moins une fois dans leur vie1.
Au sens strict il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un symptôme provenant du système locomoteur avec des origines nerveuses, musculaires, cartilagineuses, de problèmes de disque vertébral ou d’arthrose. En fait, le mal de dos apparaît souvent sans cause spécifique facile à identifier par un test ou une de l’imagerie médicale (ex. rayons-X).
Durée des maux de dos
On distingue le mal de dos aigu (qui durent moins de 6 mois) du mal de dos chronique (plus de 6 mois). Ces derniers, plus rares, nécessitent absolument une consultation médicale. Il faut noter que certaines sources parlent de maux de dos chroniques s’ils durent plus de 3 mois.
Arrêt de travail et invalidité
– Le mal de dos est une source importante de reclassement professionnel et d’arrêt de travail. Dans ces cas on n’arrive pas bien à soigner le mal de dos et cela engendre une certaine frustration et colère du patient, pensant que le personnel médical est incapable. Le mal de dos est en fait une maladie complexe dont on ignore encore toutes les causes et qui nécessitera dans le futur passablement de travail de recherche pour mettre au point des nouveaux traitements.
– Dans la plupart des pays du monde le mal de dos est la principale cause d’invalidité comme le relevait le journal anglais de référence The Economist dans une édition parue en janvier 2020. Le mal de dos est la principale raison à l’origine de l’abandon d’un travail en Europe et aux États-Unis et il est a l’origine en partie de la « crise des opioïdes » avec l’addiction de nombreux Américains qui a eu lieu dans les années 2010, toujours selon The Economist.
– Les douleurs au bas du dos sont la première cause d’invalidité dans le monde, selon une étude publiée dans l’édition de The Lancet Rheumatology (DOI : 10.1016/S2665-9913(23)00098-X) de juin 2023. Selon cette étude, 619 millions de personnes dans le monde souffraient de douleurs dans le bas du dos en 2020. Les facteurs de risque sont l’ergonomie du poste de travail, l’obésité et le tabagisme. Les femmes étaient plus touchées que les hommes dans tous les groupes d’âge, les différences entre les sexes étant plus marquées à partir de 75 ans. Dans l’ensemble, les douleurs dorsales étaient les plus fréquentes chez les personnes âgées de 85 ans.
Epidémiologie
– Il s’agit d’une des affections les plus fréquentes, on estime que dans le monde 80% des personnes ont souffert au moins une fois dans leur vie de mal de dos. Aux Etats-Unis, le magazine sur la santé Prevention estimait en 2018 qu’environ 85% des Américains vont souffrir de mal de dos une fois au moins dans leur vie. En Suisse, en 2024 on estime que près de 85% des gens souffrent une fois au moins dans leur vie de douleurs lombaires2.
– Selon certaines enquêtes, le mal de dos serait la première cause de consultation médicale.
Âge
Le mal de dos chronique touche pour la première fois souvent les personnes d’âge moyen (dès 40 ans environ).
Coûts
Pour soigner le mal de dos mais aussi les maux dans la nuque les Américains dépensent chaque année environ 88 milliards de dollars (USD), selon une édition du magazine anglais The Economist parue en janvier 2020. Par comparaison les coûts annuels pour soigner le cancer sont d’environ 115 milliards de dollars (USD).
Causes
Remarques :
Dans environ 85% des cas, le mal de dos n’a pas de cause spécifique clairement identifiable par le médecin comme un accident. Cela signifie qu’une cause physique du mal de dos provoquée par exemple par une fracture, une tumeur ou une pression sur un nerf n’est trouvée que dans 5 à 15% des cas, selon un article du magazine de référence The Economist paru en janvier 2020.
Ce type de mal de dos est justement qualifié de « non spécifique » (en anglais non-specific). Autrement dit, ces maux de dos n’ont pas d’origine physique claire, ce qui ouvre aussi la porte vers une cause plus psychologique de la maladie, concept de maladie psychosomatique.
Par conséquent, bien qu’on ignore souvent l’origine exacte du mal de dos, voici des causes ou des maladies liées au mal de dos3 :
– Des problèmes musculaires (par ex. contracture musculaire) ou une élongation des ligaments.
Le fait de soulever des charges lourdes de façon répétée ou de faire des mouvements brusques et maladroits peut solliciter les muscles du dos et les ligaments de la colonne vertébrale. Cela signifie qu’une mauvaise posture ou des faux mouvements peuvent provoquer un mal de dos.
– Des malformations du dos, par exemple d’origine héréditaire : lordose cervicale, scoliose, etc. Des irrégularités dans la composition de la colonne vertébrale sont aussi à l’origine de mal de dos.
– Des lésions d’un disque intervertébral comme en cas d’hernie discale. Dans ce cas les disques sont souvent bombés ou rompus.
– Un nerf compressé. Une hernie discale ou un éperon osseux appuie sur un nerf rachidien, ce qui provoque des douleurs dans le bas du dos. Le plus souvent, c’est le nerf sciatique qui est touché, on parle de sciatique.
– Des problèmes psychologiques comme le stress ou un choc psychologique. Le stress pourrait être une cause d’un mal de dos avec un clair facteur psychosomatique comme par exemple un mariage problématique ou une période de chômage.
– L’ostéoporose (au niveau osseux). Des os poreux et fragiles de la colonne vertébrale peuvent provoquer des fractures par compression, entraînant un mal de dos4.
– L’arthrose (au niveau du cartilage) et l’arthrite (ex. polyarthrite rhumatoïde). L’arthrose de la colonne vertébrale peut entraîner un rétrécissement de l’espace entourant la moelle épinière, une affection appelée sténose spinale (en anglais : spinal stenosis).
– Une inflammation comme la spondylarthrite ankylosante.
– Une grossesse (à cause de la prise de poids).
– Une fracture, un accident.
– Des métastases (en cas de cancer).
– Une tuberculose.
– La présence de bactéries (en particulier P. acnes) dans le noyau du disque intervertébral. Selon une étude danoise parue en 2013, cela pourrait être la cause d’une hernie discale.
– Un anévrisme de l’aorte abdominale.
Personnes à risque
Bien que les maux de dos peuvent toucher n’importe quel individu et de tous les âges, certains groupes ont plus de risques de développer cette maladie.
– Les personnes qui effectuent des travaux physiques (très) fatiguant ou qui manipulent des charges lourdes.
– L’âge : en général les personnes âgées ont plus de risques de souffrir d’un mal de dos, car naturellement les éléments de la colonne vertébrale (os, cartilage) vieillissent et la douleur peut se manifester de ce fait plus facilement.
– Le tabagisme. Une étude publiée dans la revue American Journal of Medicine a montré que les fumeurs, surtout les jeunes, sont plus susceptibles de développer des douleurs lombaires. Bien que les causes ne soient pas encore véritablement connues on suppose que chez un fumeur il y a une diminution du flux sanguin au niveau de la colonne vertébrale, ainsi que des risques d’ostéoporose et une augmentation de substances circulantes qui provoquent des douleurs chez le fumeur.
– Les femmes peuvent naturellement présenter davantage de douleurs dans le dos à cause des hormones féminines, surtout l’oestrogène. De plus, après la ménopause, le risque de développer de l’ostéoporose augmente, comme on l’a vu sous causes maux de dos, cette maladie aggrave le mal de dos.
– Les personnes obèses ont davantage de risques, car la colonne est soumise à plus de contraintes et peut de ce fait être abîmée. De la même façon les personnes très sédentaires qui font donc peu d’exercices auront une musculature faible et pourront souffrir davantage de maux de dos.
– La sédentarité : les personnes sédentaires sont plus susceptibles de souffrir de maux de dos, notamment car leur musculature du dos n’est pas très développée.
– Le stress : les personnes très anxieuses et stressées souffrent davantage de maux de dos. Le stress provoque la libération d’hormones, ce qui augmentent la perception de la douleur et peuvent provoquer une tension musculaire. Cette tension provoque une diminution de la circulation sanguine, et par conséquent certains résidus acides ne sont pas correctement éliminés. Cette accumulation provoque des douleurs.
Symptômes
Les symptômes du mal de dos sont en général :
Douleurs :
– Douleurs dans la colonne vertébrale, avec notamment des douleurs musculaires. Les douleurs peuvent parfois être fulgurantes ou lancinantes5.
– Les douleurs sont parfois aussi persistantes après une longue station debout ou assise ainsi qu’après avoir porté des charges ou objets.
– Dans certains cas la douleur du mal de dos peut irradier dans d’autres endroits que le dos comme au niveau des cuisses ou des jambes. Dans ce cas, la cause la plus fréquente peut être la compression d’un nerf et le mal de dos peut être associé à une hernie discale ou à une sciatique.
Autres symptômes ou signes :
– Raideur dans la colonne vertébrale.
– Flexibilité du dos réduite, on peut observer une limitation de la souplesse ou de l’amplitude des mouvements du dos.
– Incapacité de maintenir la colonne droite.
– Sensation de craquement en cas de “tour de rein”.
– Engourdissement ou picotement dans une jambe.
Aigus ou chroniques
Les symptômes du mal de dos peuvent être aigus ou chroniques (supérieurs à 6 mois). Les douleurs chroniques sont plus rares mais nécessitent dans ce cas une consultation médicale.
La plupart des maux de dos disparaissent naturellement après quelques semaines.
Remarques :
Le mal de dos est une cause fréquente de dépression, notamment à cause des arrêts de travail.
Lire aussi nos dossiers sur la sciatique et l’hernie discale
Diagnostic
Les tests de diagnostic ne sont pas toujours nécessaires6.
Souvent, le diagnostic du mal de dos est effectué par le médecin comme un médecin de famille sans réaliser des examens spécifiques. Toutefois, il peut examiner le patient et vérifier s’il n’y a pas des irrégularités sur la colonne. En cas de suspicion d’une maladie plus grave, des examens sanguins et urinaires peuvent être effectués pour prouver ou non si d’autres facteurs peuvent causer ce mal de dos (ex. une infection).
Parfois, le médecin doit utiliser des outils de diagnostic, notamment en cas de fortes douleurs ou de douleurs chroniques. Il utilisera des rayons-X pour bien visualiser la colonne vertébrale et voir s’il y a par exemple des variations de structure osseuse comme des fractures, des dislocations, des hernies (hernie discale), etc.
Le médecin peut aussi utiliser la résonance magnétique nucléaire ou la tomographie pour analyser la structure des tendons, muscles, nerfs, ligaments ou encore disques vertébraux.
La numérisation osseuse permet au médecin de voir s’il y a une tumeur et prévenir des métastases ou des fractures liées à l’ostéoporose. De plus l’électromyographie est un examen des nerfs utilisé parfois par le médecin qui permet de montrer la compression du nerf par exemple suite à une hernie discale ou à d’autres facteurs.
Complications
Le risque pour les personnes souffrant de mal de dos peut être un reclassement professionnel voire un arrêt de travail. Pour le patient cela peut engendrer un sentiment de frustration, d’une part pour avoir cessé son activité professionnelle et d’autre part parfois pour ne plus arriver à faire des tâches quotidiennes.
Les patients chroniques du mal de dos peuvent aussi présenter des modifications de la posture (au niveau du dos), une dégénérescence au niveau des disques vertébraux ou encore de la fibromyalgie.
Traitements (médicaments)
1. Mal de dos aigu
Le traitement du mal de dos aigu est variable en fonction de la cause. La plupart des maux de dos s’atténuent après quelques semaines de soins et d’attention à domicile7.
Médicaments
Parfois, le médecin ou professionnel de la santé peut toutefois prescrire des médicaments :
– Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : par exemple à base de diclofénac, d’ibuprofène, d’acide acétylsalicylique (aspirine) ou de naproxène. A utiliser les AINS sous forme de comprimés, de crème, de pommade, de patch, etc. N’hésitez pas à utiliser des comprimés et une crème en même temps, cela permet de calmer plus rapidement la douleur.
Si la prise orale (comprimés) d’AINS provoque des brûlures d’estomac, demandez à votre médecin qu’il vous prescrive un médicament anti-acide (comme à base d’oméprazole) ou qu’il réduise la dose de votre médicament.
– Du paracétamol, à prendre surtout contre la douleur ou en cas d’arthrose sous forme de comprimés.
Néanmoins, selon une étude australienne publiée en juillet 2014 dans la revue scientifique de référence The Lancet (DOI : 10.1016/S0140-6736(14)60805-9), la prise de paracétamol contre une lombalgie aiguë ne serait pas plus efficace qu’un placebo.
– Des antidouleurs plus forts que les AINS, comme des dérivés des corticoïdes en prise orale, en patch ou sous forme injectable. Des injections ou infiltrations de corticoïdes peuvent soulager le patient mais souvent de façon temporaire. Aux Etats-Unis, lors de fortes douleurs des dérivés de la morphine peuvent être prescrits sur une courte durée (1 semaine ou moins) sous surveillance stricte du médecin8. Attention toujours au risque grave de dépendance avec les opioïdes et ses dérivés.
– Des myorelaxants. Ceux-ci sont parfois utilisés par les médecins, surtout lors de douleurs cervicales (torticolis). En Suisse il s’agit de médicaments vendus sur ordonnance à base de tizanidine ou de tolpérisone. Attention ces médicaments ont souvent un effet somnifère, il faudra ainsi éviter de conduire un véhicule.
– Médicaments contre des douleurs neuropathiques. Pour les maux de dos d’origine nerveuse, des médicaments tels que la gabapentine, la prégabaline ou la duloxétine sont parfois utilisés.
– Certains antidépresseurs à faible dose peuvent être utilisés contre les maux de dos, comme les tricycliques (par ex. l’amitryptiline).
Physiothérapie – kinésithérapeute et exercices – Thérapie physique
Le kinésithérapeute ou physiothérapeute (nom donné en Suisse) peut pratiquer une variété de techniques et de traitements chez le patient souffrant de mal de dos comme la chaleur, le froid, les ultrasons, les techniques de relaxation musculaire et la stimulation électrique. Certains exercices aident également contre les symptômes et agissent en prévention, car ils renforcent les muscles, augmentent la flexibilité et la régulation de la posture.
Certains exercices peuvent être réalisés à domicile sans avoir besoin d’un professionnel.
Chirurgie
Dans certains cas, le patient peut nécessiter une chirurgie, par exemple lors de compression du nerf, de problèmes anatomiques ou une faiblesse musculaire progressive due à la compression des nerfs. Les types de chirurgie sont par exemple :
– Fusionner les vertèbres pour éliminer la douleur, ce qui peut être effectué grâce à des broches métalliques.
– Ablation partielle d’un disque intervertébral, en particulier dans les cas de compression d’un nerf.
– Suppression d’une partie d’une vertèbre, également en cas de compression des structures molles de la colonne vertébrale.
Remarque critique sur la chirurgie
La chirurgie n’est recommandée que rarement car elle est souvent peu efficace et coûte chère, selon un article de The Economist paru en janvier 2020.
Compléments thérapeutiques
Au début de l’inflammation ou de la douleur provoqué par les maux de dos vous pouvez utiliser des compresses froides. Par contre après avoir réduit l’inflammation par exemple avec des AINS (voir ci-dessus), vous pouvez utiliser des compresses chaudes ou prendre des bains chauds, la chaleur exerce un effet favorable en cas de mal de dos. En gel, crème ou pommade, il est aussi possible d’utiliser les ingrédients suivants : camphre, menthol ou lidocaïne.
Remarque générale sur les traitements contre le mal de dos
Selon un article de The Economist paru en janvier 2020, les médecins prescrivent trop souvent des médicaments antidouleurs. Ils réalisent aussi trop d’actes chirurgicaux. Or, relativement souvent les médicaments et la chirurgie ne soulagent pas les maux de dos à long terme. Mais pour la plupart des maux de dos le traitement idéal n’est pas médical (médicaments, chirurgie) mais repose par exemple sur des exercices de stretching (élongation) ou la pratique régulière d’exercice physique. Il s’agira aussi d’être patient pour diminuer la douleur.
Les médecins effectuent aussi trop d’IRM qui ne sont pas nécessaires et qui engendrent ensuite des actes chirurgicaux inutiles, toujours selon The Economist.
2. Mal de dos chronique
Pour le mal de dos chronique, prière de consulter un médecin. Il dispose de différents traitements et adaptera la thérapie en fonction de la cause.
Remèdes naturels (en complément)
Les plantes médicinales suivantes utilisées en complément des thérapies classiques ont su montrer une certaines efficacité pour soigner ou apaiser les maux de dos :
– L’arnica, à utiliser de préférence sous forme de pommade, gel ou crème. Parfois en association avec d’autres molécules comme le camphre, le menthol, la lidocaïne ou l’aspirine.
– Le poivre de Cayenne, à prendre sous forme de pommade ou d’emplâtre (semble très efficace sous cette forme).
– Le saule, grâce à un composant anti-inflammatoire, à prendre sous forme de comprimé ou en gélule
– L’harpagophytum, à prendre sous forme de comprimé.
Remède naturel
Bons conseils
– N’hésitez pas à faire appel à des médecins dites alternatives pour lutter contre le mal de dos afin de compléter la thérapie classique ou par les plantes (phytothérapie). Vous pouvez par exemple consulter un ostéopathe, faire des massages, du yoga, du stretching ou encore pratiquer de l’acupuncture (utile en cas de douleurs). Ces méthodes ou techniques peuvent aider contre le stress, une cause possible du mal de dos (lire aussi sous Causes ci-dessus). La psychothérapie peut aussi être efficace pour lutter contre le stress.
– Evitez de rester trop longtemps au lit et couché. Car rester trop longtemps en position couchée, si ce n’est pas nécessaire, peut aggraver le mal de dos. Il est important de rapidement refaire un peu d’exercice.
– Effectuez des mouvements correctement. De l’exercice physique mal exécuté peut aggraver les symptômes. Si possible, faites appel à un professionnel de la santé.
– Consultez toujours un médecin en cas de maux de dos. Cette affection peut être bénigne, mais dans certains cas le mal de dos peut être le symptôme d’une maladie grave (ex. cancer).
– En cas de maux de dos, évitez de porter des charges trop lourdes ou de faire des efforts importants.
Froid et chaud en cas de mal de dos
– Appliquez du froid pour apaiser les douleurs. Le froid permet de réduire l’inflammation et agit comme un anesthésiant au niveau local. Utilisez des poches froides (cold pack), en vente en pharmacie. Il est conseillé d’utiliser du froid au début de l’inflammation et des douleurs. Appliquez par exemple pendant 15 minutes chaque 3 heures. Evitez d’appliquer le froid directement sur la peau, utilisez par exemple une petite poche en tissu pour éviter un contact direct entre la peau et la poche gelée.
– Quelques jours après le début de l’inflammation et notamment du mal de dos, il est possible d’utiliser du chaud pour améliorer les symptômes comme les douleurs, le chaud améliore la circulation sanguine. Utilisez des poches chaudes (hot pack) en vente en pharmacie. Appliquez pendant 15 à 20 minutes plusieurs fois par jour et évitez d’appliquer des poches trop chaudes. Il est possible aussi de continuer à appliquer du froid, en alternant avec le chaud par exemple.
Prévention
– Portez des objets en vous tenant droit et pliez toujours les genoux lorsque vous soulevez une charge.
– Essayez de changer souvent de position lorsque vous effectuez un travail ou une tâche par exemple au bureau. Maintenir toujours la même position n’est pas bon pour le dos. Il est également conseillé de se lever régulièrement.
– Dormez sur un bon matelas et un bon sommier (dur de préférence).
– Portez des chaussures qui vous permettent de vous sentir à l’aise. Les chaussures doivent également bien tenir les pieds.
– Evitez de devenir trop obèse ou en surpoids
– Faites régulièrement du sport (de préférence la marche, le vélo, le Nordic Walking, la gym aquatique ou la natation), on considère que le sport est le meilleur “médicament” en cas de maux de dos. En effet la pratique de sport ou d’exercice renforce la musculature et permet d’exercer un fort effet préventif pour cette affection.
– Vous pouvez porter une ceinture lombaire, cela permet d’améliorer le mal de dos.
– Effectuez des étirements (streching), si possible faite ces exercices d’étirements pendant 15 minutes par jour.
Nom anglais de la maladie :
Back Pain, Backache
Crédits photos et Infographies :
Adobe Stock, Pharmanetis Sàrl
Historique de la mise à jour – Dossier revu médicalement :
– 04.06.2024 (par Xavier Gruffat, pharmacien – mise à jour rubrique Epidémiologie en Suisse)
– 12.03.2024 (par Xavier Gruffat, pharmacien)
– 07.03.2024 (par Xavier Gruffat, pharmacien)
– 24.05.2023 (par Xavier Gruffat, pharmacien)
Références scientifiques et bibliographie :
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- Agence de presse suisse Keystone-ATS, avec notre partenaire Pharmapro.ch qui est client de l’agence. Le 4 juin 2024
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.