Sciatique

Résumé sur la sciatique

Sciatique - Résumé - DéfinitionLes maux de dos touchent une grande partie de la population, provoquant de nombreux arrêts maladie. Parmi les douleurs dorsales, il existe les lombalgies et les sciatiques. La lombalgie est un terme générique signifiant douleur de dos, sans étiologie précise : on ne connaît généralement pas les causes d’une lombalgie.
La sciatique, par contre, est engendrée par le pincement du nerf sciatique entre deux vertèbres, souvent à la racine du nerf et occasionnant de vives douleurs. Elle se traduit par une inflammation et une douleur intense, partant de la fesse vers les orteils du pied, en passant par la jambe. Selon la localisation, le trajet douloureux sera différent, permettant un diagnostic médical. Il ne s’agit généralement pas d’une affection grave ou dangereuse, et la plupart des personnes souffrant de sciatique se rétablissent d’elles-mêmes avec le temps et des soins auto-administrés.

Le médecin, lors de la consultation médicale, identifiera la cause de la sciatique qui peut être mécanique (pincement d’un nerf) ou biologique (cancéreux, par exemple). La principale cause de la sciatique et l’hernie discale.

Lors de forme non compliquée de sciatique, le repos et un traitement antalgique ou anti-inflammatoire est prescrit. En général, ce traitement est suffisant. Le médecin réévaluera d’ailleurs la situation quelques jours plus tard. En principe, une sciatique non compliquée se résorbe d’elle-même au bout de 6 semaines environ, dans le 80% des cas.

En cas de sciatique compliquée (paralysante par exemple), une hospitalisation d’urgence est effectuée. Mais ce cas est rare. Un traitement chirurgical peut être envisagé.

Lors de sciatique avérée, on peut soulager la douleur en détendant le dos. La meilleure position est la position couchée, tout en ayant les jambes à 90°. Le repos est préconisé, mais seulement dans la phase aigüe. En effet, une fois les fortes douleurs passées, il est essentiel de reprendre gentiment ses activités quotidiennes. Cela permet un rétablissement plus rapide.

Gaultheria Phytothérapie sciatiqueQuelques remèdes naturels peuvent aider à la guérison, comme l’huile essentielle de gaulthérie pure ou mélangée à de l’huile végétale d’arnica.
Il est possible de prévenir les cas de sciatique en respectant quelques règles d’hygiène de vie, comme une bonne posture dorsale : se tenir droit, par exemple. En se musclant le dos, on évite aussi la survenue de sciatique. Les écoles du dos enseignent d’ailleurs cela : une bonne posture, une musculation du dos, ainsi que la détente du dos.

La chaleur aide également à diminuer la douleur. Ainsi, l’application de compresses chaudes, de bouillotes soulage réellement les douleurs sciatiques. Les bains chauds sont également bienfaisants lors de douleurs sciatiques.

Définition

La sciatique survient lorsqu’une irritation, une inflammation, un pincement ou une compression affecte un ou plusieurs nerfs qui passent dans le bas du dos et dans les jambes. La sciatique est une affection en général douloureuse.

Qu’est-ce que le nerf sciatique ? En fait, 2 nerfs
Sciatique - Résumé - DéfinitionLe nerf sciatique, sans rentrer dans trop de détails anatomiques, est un nerf qui naît au niveau de la moelle épinière et qui descend verticalement sur la face postérieure de la cuisse puis se divise en deux jusqu’en bas de la jambe (voir infographie ci-dessous). Le nerf sciatique est le nerf le plus long et le plus épais du corps humain. Il mesure jusqu’à 2 centimètres de large. Malgré son nom, il ne s’agit pas d’un seul nerf. Il s’agit en fait d’un faisceau de nerfs provenant de cinq racines nerveuses qui se ramifient à partir de la moelle épinière.
Il faut comprendre qu’il y a deux nerfs sciatiques, un de chaque côté du corps (dans infographie ci-dessous seulement un côté a été représenté). Chaque nerf sciatique traverse la hanche et la fesse d’un côté. Ils descendent chacun le long de la jambe de leur côté du corps jusqu’à ce qu’ils atteignent le dessous du genou. Une fois arrivés là, ils se divisent en d’autres nerfs qui se connectent à des parties plus éloignées, y compris le bas de la jambe, le pied et les orteils.
La colonne vertébrale est constituée de plusieurs vertèbres. Chaque vertèbre porte un nom selon sa position. Ainsi, il y a les vertèbres cervicales, dorsales, lombaires, sacrées et coccygiennes. En général, lors de sciatique, la douleur part des vertèbres L5 ou S1, dans le bas du dos. « L » étant une abréviation de vertèbre lombaire et « S », vertèbre sacrée.

La douleur sciatique traduit un pincement, une irritation du nerf sciatique souvent due à une hernie discale. Avoir une sciatique signifie qu’on peut ressentir une douleur légère à sévère partout où se trouvent des nerfs reliés au nerf sciatique.

Le lumbago est une douleur du dos, située dans la région lombaire (bas du dos). Sa cause, contrairement à la sciatique, n’est pas due à une irritation du nerf sciatique. Les causes sont souvent inconnues. Le lumbago est souvent déclenché par un faux mouvement, un tassement des vertèbres.

Deux types de sciatique
On peut distinguer deux types de sciatique. Quel que soit le type de sciatique, les effets sont les mêmes. Il s’agit des types suivants :
– La sciatique vraie (en anglais : true sciatica). Il s’agit de toute affection ou blessure qui affecte directement le nerf sciatique.
– Les affections de type sciatique (en anglais : sciatica-like conditions). Il s’agit d’affections qui ressemblent à une sciatique, mais qui surviennent pour d’autres raisons liées au nerf sciatique ou aux nerfs qui se regroupent pour le former.

Epidémiologie

La sciatique touche environ 2% de la population occidentale. Les personnes les plus touchées ont entre 35 et 60 ans. Environ 40% des Américains souffrent d’une forme ou d’une autre de sciatique au cours de leur vie.

Âge
La sciatique survient rarement avant l’âge de 20 ans, à moins qu’elle ne soit liée à une blessure.

Causes

Sciatique - Résumé - Définition - CauseEn général la sciatique est causée par des lésions de la colonne vertébrale. Il faut savoir que la colonne vértébrale se compose de plusieurs vertèbres séparées par des disques. Parfois ces disques intervertébraux deviennent “usés” et provoquent la compression d’un nerf (ce qui engendre de la douleur) par exemple provoqué par un mouvement inhabituel.

Hernie discale
L’hernie discale est de loin la cause principale des sciatiques. Dans ce cas, le disque est altéré. Son noyau (nucléus) sort de sa poche et appuie en permanence sur le nerf sciatique. Les douleurs se ressentent tout le long du parcours du nerf sciatique, nerf qui assure la transmission nerveuse des muscles fessiers et des membres inférieurs (jambes, pieds). Ainsi, la douleur est ressentie de la fesse à la jambe et même jusqu’au pied, même si ces parties sont saines et que seule la racine du nerf soit touchée.

Autres causes
Dans certains cas la sciatique peut être provoquée par de l’arthrose, l’ostéoporose, une luxation de la hanche, une tumeur ou une fracture. Lors d’arthrose, ou de tumeur osseuse vertébrale, le nerf est comprimé par les os. Il peut aussi s’agir d’une tumeur de la racine du nerf, appelée neurinome.
D’autres causes de la sciatique peuvent être : le diabète, le zona (herpès zoster), le fait de rester dans une mauvaise position pendant beaucoup de temps, la grossesse ou le fait de porter des charges trop lourdes, etc.

Personnes à risque

Les personnes susceptibles de souffrir de sciatiques sont les personnes :

– de grande taille ;

– âgées entre 35 et 60 ans ;

– portant souvent des charges lourdes tout en ne ménageant pas leur dos ;

– souffrant d’un cancer des os ;

– souffrant d’hernie discale ;

– restant longtemps assises (travail de bureau, conducteur de car, camioneur).

Symptômes

Les symptômes peuvent toucher le bas du dos, les hanches, les fesses ou les jambes. Certains symptômes peuvent s’étendre jusqu’aux pieds et aux orteils, selon les nerfs spécifiques affectés. La sciatique ne touche généralement qu’une jambe à la fois. Toutefois, dans de rares cas, la sciatique peut se manifester dans les deux jambes.

Douleurs
Au début la sciatique provoque en général des douleurs lombaires aiguës ou chroniques d’intensité variable mais souvent brutale.
Ces douleurs touchent ensuite la jambe et peut même irradier jusqu’en bas de la jambe. Les douleurs sont cependant souvent unilatérales (ne touchant qu’une jambe à la fois).
Tout dépend à quel niveau le nerf est pincé. Si c’est au niveau de la vertèbre lombaire 5 (L5) seulement, le trajet douloureux est le suivant : de la fesse vers le gros orteil, en passant par la face externe de la cuisse, de la jambe et sur le dos du pied.

Par contre, lorsque c’est au niveau de la vertèbre sacrée 1 (S1) seulement, le trajet douloureux est alors le suivant : de la fesse au 5ème orteil, en passant par la cuisse, le mollet, le talon d’Achille et la face externe du pied.
Dans certains cas, la douleur peut se manifester de la fesse au pied, notamment si deux racines nerveuses sont touchées.
La douleur de la sciatique peut être très forte et empêcher le malade de dormir. Elle peut également être accompagnée de picotements.
La douleur peut être amplifiée par la toux, le rire, ou lorsque le malade se tient debout.

Picotements
Des picotements ou “fourmillements” (paresthésie) sont possibles lors de sciatique. Cette sensation est similaire à celle ressentie lorsqu’une jambe s’endort, avec des “fourmillements”.

Engourdissement
Il s’agit de l’absence de sensations sur la peau dans les zones affectées du dos ou de la jambe. Cela est dû au fait que les signaux provenant due dos ou de la jambe ont du mal à atteindre le cerveau.

Faiblesse musculaire
Il s’agit d’un symptôme plus grave. Cela signifie que les signaux de commande des muscles ont du mal à atteindre leur destination dans le dos ou les jambes.
Relevons aussi la sciatique paralysante, dans ce cas on observe une paralysie de la flexion dorsale du pied.

Incontinence urinaire ou fécale
Il s’agit d’un symptôme très grave. Cela signifie que les signaux qui contrôlent la vessie et les intestins n’arrivent pas à destination.

Diagnostic

En général le médecin posera plusieurs questions sur les douleurs (point le plus important) et fera un examen clinique.

Lors de l’anamnèse médicale, le médecin pourra éliminer d’autres causes du mal de dos, telles que les lombalgies communes, les spondylarthrites ankylosantes, les fractures. Le médecin exclura également les lombosciatiques d’origine cancéreuse, dues à une tumeur au niveau du nerf ou des os. Dans le cas des tumeurs, le médecin procèdera à des examens biologiques approfondis.

Au stade initial du diagnostic, il n’est pas encore nécessaire d’effectuer une imagerie, seul un examen neurologique suffit. En effectuant l’examen neurologique, le médecin s’assure de la bonne transmission nerveuse, en testant les réponses musculaires du patient.

Grâce à ce premier examen clinique, le médecin saura si c’est une sciatique compliquée ou non. En cas de sciatique non compliquée, le médecin ne fera pas d’examen complémentaire. Il traitera le patient grâce à des médicaments anti-douleurs et/ou anti-inflamamtoires. Si la douleur est intense, il pourra également prescrire des opioïdes faibles. Une nouvelle évaluation se fera ensuite après quelques jours de traitement.

Lors de sciatique compliquée, par contre, s’il existe une paralysie par exemple, une hospitalisation d’urgence est nécessaire, ainsi que des examens complémentaires, plus détaillés comme une radiographie, un scanner voire un IRM pour identifier exactement où se trouve la lésion.

Complications

En règle générale, lors de sciatique non compliquée, la maladie se résorbe d’elle-même au bout de quelques semaines (de 8 semaines à 1 année). Six semaines sont souvent nécessaires pour une guérison complète de la sciatique, bien que les douleurs puissent disparaître au bout d’une dizaine de jours déjà.

Notons que la guérison peut être complète, même si la sciatique est due à une hernie discale et que cette dernière ne soit pas forcément traitée de suite. Une hernie discale peut appuyer à tel point sur le nerf, empêchant même une miction normale (uriner) ou provoquer une grave constipation.

La paralysie est la complication majeure et problématique d’une sciatique, mais elle reste un événement rare.

De plus, il est possible que le malade, une fois guéri, souffre à nouveau, dans le futur, de sciatique, ce sont les récidives. La prise en charge médicamenteuse tente justement de prévenir la survenue des récidives.

Lors de sciatique compliquée (paralysante, par exemple), un traitement chirurgical d’urgence est souvent nécessaire, pour éviter une instauration définitive de la paralysie.

Les douleurs peuvent parfois être intenses, au point d’être handicapantes dans les activités quotidiennes et empêcher de reprendre le travail. Si le mal de dos devient chronique et que l’arrêt de travail persiste, le malade peut devenir dépressif, car mis en marge de la société pendant trop longtemps.

Quand consulter son médecin ?

Sciatique ConsultationLors de sciatique, il est nécessaire de consulter un médecin lorsque
– les récidives sont fréquentes
– les douleurs ne diminuent pas après une dizaine de jours
– les douleurs sont trop intenses et empêchent le malade d’effectuer ses activités quotidiennes
– la sensibilité musculaire diminue drastiquement
– survient un trouble de la miction (problème pour uriner) une forte constipation.

Traitements

Le médecin devra rechercher la cause de la sciatique, si par exemple l’origine est une hernie discale le médecin devra soigner cette pathologie.

En général le médecin conseille le repos au lit surtout si la douleur est très forte.

Cela dit pour soigner les douleurs de la sciatique le médecin peut prescrire dans antalgiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (ibuprofène, etc.) ou encore des myorelaxants (relaxants musculaires), voire dans certains cas des infiltrations de corticoïdes.

Les antalgiques, les AINS et les myorelaxants sont des traitements de première intention. Si la douleur est très forte, l’administration de médicaments opioïdes (dérivés de la morphine) peut être nécessaire.

Le repos et le traitement antalgique sont prescrits pendant quelques jours. Ensuite, une nouvelle évaluation est faite par le médecin, afin de déterminer si l’on est en présence d’une sciatique compliquée ou non, nécessitant un traitement chirurgical d’urgence.

Si l’on n’est pas en présence d’une sciatique compliquée, mais que l’état du malade n’est pas meilleur (persistance des douleurs), le médecin procèdera à une adaptation du traitement (médication plus forte) ou à l’infiltration de corticoïdes. Il demandera au malade de revenir dans quelques jours afin

Chances de guérison
Dans les deux tiers des cas une sciatique guérit spontanément dans les 8 premières semaines. Les cas légers de sciatique disparaissent généralement d’eux-mêmes avec le temps et l’autotraitement. La plupart des personnes (entre 80 et 90 %) souffrant de sciatique guérissent sans intervention chirurgicale.

Chirurgie
Il faut relever que lorsqu’il y une sciatique paralysante le traitement est chirurgical. La chirurgie peut être la meilleure option lorsque la sciatique est plus grave. En général, les médecins ne recommandent pas d’intervention chirurgicale à moins de présenter des symptômes indiquant une lésion nerveuse en cours ou imminente.

Remarque : 
Une étude publiée le 22 mars 2017 dans la revue spécialisée de référence New England Journal of Medicine a montré que la prégabaline (nom de marque dans plusieurs pays Lyrica®) en gélule n’était pas plus efficace qu’un placebo lors de douleurs sciatiques. L’étude a notamment été réalisée par Christine Lin de l’Université de Sydney en Australie.

Phytothérapie

Lors de sciatique, il s’agit de soulager la douleur, l’inflammation. Ainsi, toutes les plantes à composantes antidouleur et anti-inflammatoire sont intéressantes, comme le saule, la griffe du diable ou encore la reine des prés.

Notons cependant que le délai d’action de la griffe du diable (3 semaines minimum) fait de cette plante, une grande alliée lors de rhumatisme, alors que dans le cas de sciatique, l’huile essentielle de gaulthérie lui est largement préférée.

Gaultheria Phytothérapie sciatiqueL’huile essentielle de gaulthérie est facilement reconnaissable, car elle est contenue dans beaucoup de crèmes et pommades anti-inflammatoires. C’est son composant principal, le salicylate de méthyle que l’on sent. Son action antalgique et anti-inflammatoire sont très appréciées lors de douleurs sciatiques et lors de douleurs tout court, d’ailleurs.

Bons conseils

Froid et chaud
– Les packs de froid (cold packs) ou de glace peuvent aider à réduire la douleur et le gonflement au cours des premiers jours suivant l’apparition de la douleur sciatique. Appliquez le froid pendant 20 minutes d’affilée, plusieurs fois par jour. Après quelques jours d’utilisation du froid ou de la glace, passez à un coussin chauffant ou à une compresse chaude. Appliquez la chaleur pendant 20 minutes d’affilée. Si vous avez toujours mal, alternez les compresses chaudes et froides, selon ce qui vous soulage le mieux.

– Vous pouvez faire des séances chez un kinésithérapeute pour améliorer le problème de sciatique (fonctionne seulement dans certains cas, parlez-en à votre médecin).

– La position couchée a l’avantage de décharger le dos, les vertèbres et les disques intervertébraux, ce qui réduit les douleurs. En vous couchant, surélever les jambes (les mettre à 90°) soulage davantage le dos.

– Il est en effet conseillé de respecter le repos lors de douleurs intenses. Cependant, dès que votre état s’améliore, il est préférable de bouger un peu, sans forcer et sans faire de faux mouvements. L’activité légère permet un rétablissement plus rapide.

– Une activité sportive adéquate permet également de soulager les douleurs dorsales. La natation est l’exemple type d’un sport adapté, lors de sciatique.

– Il est conseillé de prendre rapidement des médicaments antalgiques (contre la douleur) et anti-inflammatoires. Une inflammation doit se traiter vite et fort. Ainsi, durant 3 jours, il est conseillé de prendre de l’ibuprofène 3 fois par jour, après les repas, pour épargner l’estomac.

Prévention

– Faites du sport comme de la natation, l’aquagym, la musculation. Pensez à muscler le dos, cela soulage la colonne vertébrale et les disques. Il existe certainement des écoles du dos dans votre région. Ces écoles rééduquent les personnes afin qu’elles se tiennent correctement, qu’elles renforcent leur musculature dorsale et sachent également la détendre. Renseignez-vous et profitez-en.

– Apprenez à vous étirer (streching) correctement, si possible auprès d’un instructeur ayant l’expérience de la lombalgie. Il peut également vous aider à progresser vers d’autres exercices de renforcement général, de renforcement des muscles centraux et d’aérobic.

– Portez des objets en vous tenant droit et pliez toujours les genoux lorsque vous soulevez une charge. Vous solliciterez ainsi moins votre dos.

– Essayez de changer souvent de position lorsque vous effectuez un travail ou une tâche par exemple au bureau. Maintenir toujours la même position n’est pas bon pour le dos. Il est également conseillé de se lever régulièrement. Profitez de faire des étirements, des exercices vous aidant à vous relaxer et à vous muscler le dos.

– Choisissez une chaise adaptée pour un meilleur maintien de votre dos. De plus, il existe des ustensiles à poser sur votre chaise pour assurer une bonne position dorsale, comme des coussins.

– Dormez sur un bon matelas et un bon sommier (dur de préférence).

– Portez des chaussures qui vous permettent de vous sentir à l’aise. Les chaussures doivent également bien tenir les pieds.

– Evitez de devenir trop obèse ou en surpoids (mauvais pour votre dos).

Sources (références) : 
New England Journal of Medicine (étude citée dans la partie Traitements), Cleveland Clinic.

Rédaction :
Xavier Gruffat (pharmacien)

Dernière mise à jour :
29.06.2023

Comment traduit-on la sciatique dans d’autres langues ?
  • Anglais : Sciatica
  • Allemand : Ischialgie
  • Italien : sciatalgia (sciatica)
  • Portugais : ciática
  • Espagnol : ciática

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 29.06.2023
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