Polyarthrite rhumatoïde (PR)
Dernière mise à jour le : 1er septembre 2024
Auteur principal : Xavier Gruffat, pharmacien
Révision médicale par : Prof. Axel Finckh, médecin rhumatologue aux HUG à Genève, Suisse
Définition
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie rhumatismale inflammatoire auto-immune. Dans une maladie auto-immune, le système immunitaire qui a pour fonction normalement de se défendre notamment contre les infections (virus, bactéries), commence à attaquer à tort son propre organisme. Même si la PR peut prendre plusieurs formes, il y a toujours une attaque des articulations de la part du système immunitaire1. La PR a la capacité de détruire le cartilage et les os dans l’articulation touchée2. En effet, l’inflammation continue des articulations, si elle n’est pas traitée correctement, peut conduire à la destruction des articulations, ce qui entraîne des déformations et des difficultés au travail et dans les activités de la vie quotidienne.
Origine du terme
Le préfixe poly- vient du grec polus et signifie “plusieurs”, démontrant une inflammation simultanée de plus d’une articulation.
Régions touchées
En général, il s’agit surtout des mains, des pieds et des poignets qui sont touchés par la PR, mais la maladie peut aussi s’étendre à d’autres articulations, comme les genoux, les hanches ou les épaules. Elle ne touche en principe jamais la colonne vertébrale (sauf exceptionnellement parfois le haut de la nuque). Plus rarement, la PR peut toucher d’autres parties du corps et notamment les tissus conjonctifs, c’est pourquoi on qualifie la PR parfois aussi maladie du tissu conjonctif. En effet, en plus d’une composante articulaire, cette maladie auto-immune peut également impliquer la peau, les yeux, le cœur, les poumons et d’autres organes3.
Douleurs (parfois fortes)
Dans certains cas la maladie est tellement douloureuse ou problématique qu’une personne n’arrive plus à ouvrir un pot de confiture ou marcher. Lire aussi ci-dessous sous Symptômes
Evolution des symptômes
La maladie évolue sur de nombreuses années. Elle peut commencer chez l’adulte jeune, mais le plus couramment elle est diagnostiqué entre 40 à 60 ans.
Les symptômes de la maladie se manifestent parfois soudainement (en quelques semaines ou mois), ou apparaissent par progressivement sur une longue période. Non traitée, la maladie peut évoluer vers des dommages articulaires irréversible et un handicap fonctionnel ; mais bien pris en charge, ce genre d’évolutions est devenu rare.
Rhumatologue
Le médecin spécialiste de la polyarthrite rhumatoïde est le rhumatologue.
Epidémiologie
La prévalence de la PR varie d’un pays à l’autre, avec une prévalence généralement plus élevée dans les pays industrialisés, ce qui peut s’expliquer par des facteurs de risque environnementaux (alimentation, pollution, etc.), mais aussi par des facteurs génétiques.
Monde :
Dans le monde la proportion de personnes souffrant de PR varie entre 0,3% et 0.6% avec d’importantes différences régionales et au niveau de groupes ethniques.
Etats-Unis :
Selon des données provenant de la Mayo Clinic datant de l’année 20204, environ 1,5 millions d’Américains souffrent de polyarthrite rhumatoïde. Cela représente environ 0,5% de toute la population américaine.
Suisse :
En Suisse, on estime à environ 30’000 le nombre de personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde5.
Maladie plus féminine :
Les femmes sont plus touchées que les hommes par cette affection, environ 2,5 fois plus de femmes sont touchées par la PR que d’hommes6.
Âge
Les personnes âgées sont plus touchées que les plus jeunes. Mais la PR peut aussi atteindre les enfants et jeunes adultes.
Causes
Les causes de la polyarthrite rhumatoïde (PR) sont peu connues et elles ne sont pas toutes clairement identifiées. On sait toutefois qu’il s’agit d’une maladie auto-immune (attaque des articulations par ses propres défenses qui aboutit à une inflammation et une destruction), dont on pense qu’elle débute au niveau d’une de nos muqueuses (digestive, pulmonaire, orale…).
Comme dans certaines familles la PR est plus présente que dans d’autres, on suppose que l’hérédité peut également jouer un facteur important dans le développement de la PR. L’environnement joue aussi un rôle dans le développement de cette maladie, comme le tabagisme ou la pollution.
Etude scientifique : Pour faire avancer la recherche, si vous avez un parent atteint de PR et que vous ne souffrez actuellement pas de la maladie participez à un travail scientifique des HUG à Genève
Stress
On sait aussi que certains facteurs comme la grippe ou le stress peuvent déclencher des poussées (voir sous symptômes pour la différence entre les phases de poussée et de rémission) chez un malade déjà atteint de PR.
Génétique et obésité
Une étude publiée en 2020 a observé un lien entre l’obésité et un risque accru de polyarthrite rhumatoïde. Une analyse des données génétiques collectées auprès de plus de 850’000 personnes d’origine européenne a permis de découvrir un lien entre les gènes liés à l’obésité et la polyarthrite rhumatoïde. Les chercheurs ont découvert un risque accru de PR lorsque l’indice de masse corporelle (IMC) était plus élevé en fonction de la génétique d’un individu. Ce phénomène a été observé tant chez les hommes que chez les femmes. Comme l’expliquait le Dr Xia Jiang du Karolinska Institute en Suède et auteur senior de cette étude, ces résultats mettent en évidence un rôle important de l’obésité dans le développement pathologique de la polyarthrite rhumatoïde et fournissent une stratégie préventive potentielle pouvant être mise en œuvre. Cette étude a été publiée le 22 septembre 2020 dans le journal scientifique Arthritis & Rheumatology (DOI : 10.1002/art.41517).
Bactéries, paradontite
Parodontite : une bactérie (Porphyromonas gingivalis) provoquant la parodontite, une maladie infectieuse touchant les tissus de soutien de la dent, pourrait favoriser l’apparition de la polyarthrite rhumatoïde (PR) et augmenter l’intensité des symptômes de cette maladie rhumatismale7. On sait qu’une personne souffrant de parodontite a un risque deux fois plus haut d’avoir une PR.
Pollution
L’inhalation de polluants comme de la fumée de cigarette ou de particules polluantes provenant par exemple des véhicules pourraient favoriser la PR.
Etude scientifique : Pour faire avancer la recherche, si vous avez un parent atteint de PR et que vous ne souffrez actuellement pas de la maladie participez à un travail scientifique des HUG à Genève
Personnes à risque
Les personnes à risque pour la polyarthrite rhumatoïde (PR) sont des personnes qui ont une histoire de PR dans leur famille (composante génétique) et dans une moindre mesure d’autres maladies autoimmunes. Lire aussi ci-dessus sous Epidémiologie.
Les femmes, les personnes travaillant dans un environnement très pollué ont également un risque de maladie plus élévé.
Symptômes
La polyarthrite rhumatoïde peut commencer très jeune, comme par exemple dès l’âge de 25 ans. Toutefois, un délai important réside entre le développement de la maladie et les manifestations des premiers symptômes (douleurs, déformations articulaires). Le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde est le plus fréquemment posé entre 40 et 60 ans. Les symptômes peuvent apparaître de façon soudaine, c’est-à-dire en quelques semaines ou mois8. La maladie se caractérise souvent par des poussées (flares ou flare-ups en anglais) et des phases de rémission (lire davantage ci-dessous).
Des symptômes possibles de la polyarthrite rhumatoïde sont notamment :
– Des douleurs et inflammations articulaires qui touchent souvent principalement les (petites) articulations des mains, du poignet et du pied (avant-pied). La PR affecte généralement des articulations des deux côtés du corps. Autrement dit, la maladie se caractérise souvent par des atteintes symétriques (par ex. pied gauche et pied droite touchés ensemble).
Lire aussi notre dossier sur la douleur au genou
– Les articulations sont caractérisées par les signes classiques de l’inflammation : rougeur, douleur, chaleur et tuméfaction (oedème). Ces signes inflammatoires peuvent durer pendant des heures.
– Les douleurs sont souvent nocturnes et augmentées avec la mise au repos (sans activité). Typiquement, les douleurs sont plus fortes le matin et s’estompent au cours de la journée (après avoir un peu marché et fait les activités de la journée).
– Les articulation sont raides et ankylosées, principalement le matin.
– Après une longue évolution, les articulations peuvent être déformées, par exemple au niveau des doigts ou des orteils, on parle aussi d’articulation en “coup de vent” (symbole de la déformation).
– Pendant la phase d’inflammation ou poussées (voir ci-dessous) des symptômes tels que fièvre, fatigue, perte de poids et d’appétit sont fréquents.
Poussées vs. rémission
Il faut savoir que la polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique qui évolue par phases. On parle de poussées (en anglais flares ou flare-ups) lorsque la maladie s’accentue (les symptômes s’aggravent avec augmentation de l’inflammation) et celles-ci peuvent durer plusieurs semaines ou mois. Lorsque la maladie et ses symptômes ne se manifestent pas ou très peu on parle de phase de rémission. Certaines personnes développent une forme grave de la maladie qui est presque continuellement active et qui dure de nombreuses années9.
Remarque sur les symptômes
Les symptômes de la PR peuvent fortement varier d’un patient à l’autre.
Complications
La polyarthrite rhumatoïde peut aussi évoluer (après quelques années dans sa forme évolutive) vers des inflammations qui concernent d’autres parties du corps que les articulations. Ces atteintes peuvent concerner les tendons, la peau (avec l’apparition de nodules), le poumon, le péricarde, etc. D’où l’intérêt de bien soigner cette maladie pour éviter ces complications. Il s’agira de se tourner le plus vite possible vers un médecin spécialiste (de préférence un rhumatologue). On constate chez les patients atteints de PR souvent une anémie qui peut engendrer de la fatigue et un manque d’énergie.
De plus, la PR a tendance a disparaître pendant la grossesse, elle revient en général une fois celle-ci terminée.
La PR augmente le risque de souffrir d’ostéoporose et du syndrome de Sjögren10. De plus, le syndrome du canal carpien est fréquent chez les personnes avec une forme active de PR.
Diagnostic
Pour diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde le médecin (de famille ou rhumatologue) pourra premièrement observer le patient et ses articulations (constater des déformations, des signes inflammatoires) puis éventuellement effectuer une analyse sanguine pour mesurer la gravité de la PR avec détection de l’anticorps nommé facteur rhumatoïde, d’autres anticorps spécifiques ou encore de la protéine C-réactive.
Le diagnostic peut aussi être confirmé et/ou révélé par des radiographies ou une scanner (CT-Scan), voire une IRM ou un échographie (ultrasons) articulaire11, afin de constater les (éventuelles) atteintes au niveau des articulations.
Dans le futur, une analyse de la flore intestinale ou microbiome pourrait être une nouvelle méthode de diagnostic. Comme mentionné sous Causes, la PR pourrait avoir une origine bactérienne, notamment au niveau du microbiome. Lire aussi : Un outil pour mieux diagnostiquer et peut-être soigner la polyarthrite rhumatoïde (mars 2017)
Diagnostic précoce :
Les chercheurs pensent que la polyarthrite rhumatoïde commence à endommager les os pendant la première ou les deux premières années de son apparition. Pour cette raison, le diagnostic et le traitement précoces de la maladie sont extrêmement importants12.
Traitements (médicaments)
Le but du traitement est de minimiser l’activité de la maladie et de prévenir des dommages irréversibles au niveau des articulations.
Les traitements antirhumatismaux “de fond” ou DMARDs
Les principaux traitements de fond contre la PR sont des médicaments appelés DMARDs, c’est-à-dire des agents modifiant la maladie, en anglais « disease modifying antirheumatic drugs ». Ces médicaments pourraient sauver les articulations de dégâts permanents. Ces médicaments sont à action lente au niveau de l’effet antidouleur et prennent en général plusieurs semaines avant d’observer les premiers effets. On distingue les DMARDs conventionnels (en anglais : conventional DMARDs), les DMARDs biologiques (en anglais biologic DMARDs) et les DMARDs synthétiques ciblés (en anglais targeted synthetic DMARDs)13. Il a été démontré que les DMARDs ralentissent, voire stoppent, la progression de la maladie14.
Remarques sur les DMARDs
Les DMARDs qui sont les médicaments les plus efficaces contre la polyarthrite rhumatoïde ne se contentent pas de soulager les symptômes, ils ralentissent également le processus de la maladie. Cela permet de réduire l’ampleur de la destruction des articulations et de freiner la perte de la fonction articulaire15.
Les DMARDs conventionnels
Parmi les DMARDs conventionnels on trouve : méthotrexate, hydroxychloroquine (Plaquenil® et génériques), sulfasalazine (Salazopyrin (EN)®) et le léflunomide (Arava® et générique). Le méthotrexate est le médicament de premier choix pour les patients avec des symptômes modérés à élevés16. Chez les patients avec des symptômes plus légers, certains médecins ou professionnels de la santé préfèrent commencer avec l’hydroxychloroquine et/ou la sulfasalazine.
Les DMARDs biologiques (ou simplement “biologiques”)
Parmi les DMARDs biologiques on trouve notamment : abatacept (Orencia®), adalimumab (Humira®), certolizumab pégol (Cimzia®), étanercept (Enbrel®), golimumab (Simponi®), infliximab (Remicade®), rituximab (Rituxan®), sarilumab (Kevzara®), tocilizumab (Actemra®).
Parmi les DMARDs biologiques on distingue différentes familles de médicaments :
– les inhibiteurs du TNF (adalimumab, certolizumab, étanercept, golimumab et infliximab) ;
– les inhibiteurs du récepteur IL-6 (sarilumab, tocilizumab) ;
– d’autres biologiques (rituximab, abatacept).
Les DMARDs biologiques peuvent avoir comme effet secondaire d’augmenter le risque d’infections et mener à une numération anormale des cellules sanguines17.
Les DMARDs synthétiques ciblés – JAK-inhibiteurs
Parmi les DMARDs synthétiques ciblés on trouve les inhibiteurs de l’enzyme Janus Kinase (JAK) JAK, notamment le baricitinib (Olumiant®), le tofacitinib (Xeljanz®) et l’upadacitinib (Rinvoq®). Les principaux effets secondaires des DMARDs synthétiques ciblés sont des infections des voies respiratoires supérieures, des maux de tête et des diarrhées18.
Aux États-Unis, en 2023 les inhibiteurs de JAK ne sont approuvés qu’après l’échec d’un inhibiteur du facteur de nécrose tumorale19. En Suisse, il ne s’agit pas d’une approbation mais d’une recommandation En Suisse, il s’agit d’une recommandation, mais pas d’une condition formelle20.
Remarques sur les JAK-inhibiteurs
Le tofacitinib (Xeljanz®) est en vente sous forme de comprimé. Il a été autorisé par la FDA en 2012 aux Etats-Unis contre de la PR et par Swissmedic en Suisse en 2013. En Suisse, deux autres principes actifs également vendus en comprimés étaient autorisés en 2021 : le baricitinib (Olumiant®) et l’upadacitinib (Rinvoq®)21. Les inhibiteurs de JAK sont aussi qualifiés de DMARDs ciblés.
Les inhibiteurs de JAK sont utilisés pour traiter les patients adultes présentant une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère qui n’ont pas suffisamment répondu à un traitement antérieur avec d’autres médicaments ou qui ne les ont pas tolérés. Tous les inhibiteurs de JAK peuvent être utilisés soit en monothérapie, soit en association avec le méthotrexate ou un autre DMARD, mais pas avec un agent biologique.
Lire aussi : Traitement de la polyarthrite rhumatoïde : interview avec un médecin spécialiste (mars 2023)
Médicaments contre la douleur
Même si la polyarthrite rhumatoïde (PR) est bien contrôlée, environ 60% des patients continuent de ressentir de la douleur et il existe peu de stratégies pharmacologiques sûres22.
Souvent, d’autres médicaments que les DMARDs peuvent être proposés contre la douleur comme les AINS, le paracétamol, les corticoïdes et les opioïdes.
AINS et paracétamol
Les traitements de premier choix pour des symptômes légers de la PR sont des anti-inflammatoires notamment non stéroïdien ou AINS (diclofénac, ibuprofène, célécoxib) et du paracétamol (surtout pour soigner la douleur, car pas efficace contre l’inflammation). Il est intéressant de constater que la prise d’AINS est plus efficace le soir au coucher qu’à d’autres moments de la journée.
Cortisone et opioïdes
Des corticoïdes ou glucocorticoïdes comme la prednisone (en prise orale ou injectable) lorsque les symptômes de la PR sont importants. Cela dit, pour l’American College of Rheumatology (ACR) et pour l’EULAR, il faut réduire au minimum l’utilisation de corticoïdes pour traiter l’inflammation de la PR, à cause d’effets secondaires graves associés à ces médicaments surtout lors d’une utilisation à long terme.
Aux Etats-Unis en particulier, les médecins prescrivent parfois des opioïdes pour soulager les douleurs lors de PR, mais ces médicaments ne semblent pas toujours plus efficaces que les AINS tout en présentant davantage d’effets secondaires (selon une étude présentée à un congrès en 2022 : Les opioïdes doublent le risque de thromboembolie veineuse chez les patients atteints de PR).
Autres traitements
Il existe d’autres traitements que les médicaments comme :
– la kinésithérapie ;
– l’ergothérapie (pour limiter ou éviter les déformations) ;
– la chirurgie (lors de cas graves).
Souvent les différents traitements sont combinés, parlez-en à votre médecin ou professionnel de la santé.
Phytothérapie (en complément)
Les plantes médicinales suivantes ont su montrer une efficacité pour aider à soigner la polyarthrite rhumatoïde, les plantes (phytothérapie) sont surtout à considérer comme des mesures complémentaires lors de PR et ne sont pas un traitement de premier choix :
– L’harpagophytum (griffe du diable), à prendre en général sous forme de comprimés.
– L’arnica, à prendre en général sous forme topique (gel, crème, pommade).
– Le saule, à prendre en général sous forme de comprimé, gélule, capsule, etc.
– Le poivre de Cayenne, à prendre en général sous forme de crème ou compresse.
– Le frêne, à prendre en général sous forme de capsule ou gélule.
Bons conseils & Prévention
– Faites régulièrement de l’exercice (marche, sport) en évitant des sport avec des contraintes articulaire trop importantes, surtout quand la maladie n’est pas en rémission (ne pas soulever des charges trop importantes).
– Essayez d’arrêter de fumer. Le tabagisme est un facteur de risque de la PR et un facteur de mauvais pronostic.
– Si vous êtes en surpoids ou obèse, essayez de perdre du poids. Les thérapies antirhumatismales tendant à fonctionner mieux chez des patients non-obèses.
– Adoptez une alimentation riche en vitamines, minéraux, fruits, légumes, produits laitiers et poissons (particulièrement ceux qui contiennent des oméga-3). A l’inverse, diminuez votre consommation de viande rouge. Les fruits et légumes riches en polyphénols, qu’on retrouve notamment dans le régime méditerranéen, semblent particulièrement efficaces pour améliorer la PR.
– Contrôlez votre pression sanguine (hypertension) ainsi que votre taux de cholestérol. En effet, un risque accru de complications cardiovasculaires peut plus facilement apparaître chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
– Prenez des bains chauds (sauf pour les personnes cardiaques) ou allez dans une cure thermale. A éviter toutefois lorsque vous vous trouvez en période évolutive de l’inflammation (poussée).
– Portez des souliers confortables et adaptés à votre pied.
– Il peut être utile de tremper les articulations touchées par la PR dans de l’eau chaude pendant 4 minutes puis pendant 1 minute dans de l’eau froide. Répétez ce cycle de 5 minutes pendant 30 minutes.
News (actualités) sur la polyarthrite rhumatoïde
– Polyarthrite rhumatoïde : mieux comprendre la maladie avec le Prof. Axel Finckh des HUG (novembre 2023)
– Traitement de la polyarthrite rhumatoïde : interview avec un médecin spécialiste (mars 2023)
– Les opioïdes doublent le risque de thromboembolie veineuse chez les patients atteints de PR (étude)
– Un nouvel outil pour mieux diagnostiquer et peut-être soigner la polyarthrite rhumatoïde
– La flore bactérienne pourrait prédire et prévenir la polyarthrite rhumatoïde, interview exclusive
Nom anglais de la maladie :
Rheumatoid Arthritis (RA)
Crédits photos & Infographies :
Adobe Stock, Pharmanetis Sàrl
Historique de la mise à jour – Dossier revu médicalement :
– 01.09.2024 (par Xavier Gruffat – no GLN : 7601003194975, pharmacien, mise à jour des rubriques Définition et Traitements).
– 17.11.2023 (par le Prof. Axel Finckh – no GLN : 7601000042484, médecin rhumatologue aux HUG à Genève, Suisse – contrôle général du dossier).
Références scientifiques et bibliographie :
- The Economist, édition papier du 13 février 2021.
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 1, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
- Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
- On estime que prévalence de la PR est de 0,35% en Europe de l’Ouest, référence étude avec no DOI : 10.1038/s41584-022-00827-y
- Hunter TM, Boytsov NN, Zhang X, Schroeder K, Michaud K, Araujo AB. Prevalence of rheumatoid arthritis in the United States adult population in healthcare claims databases, 2004-2014. Rheumatol Int. 2017 Sep;37(9):1551-1557. doi: 10.1007/s00296-017-3726-1. Epub 2017 Apr 28. PMID: 28455559.
- The Economist, édition papier du 13 février 2021.
- Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
- Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
- Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
- Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 2, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
- The Medical Letter, livre “Drugs of Choice 2022”, The Medical Letter on Drugs and Therapeutics, New Rochelle – New York – Etats-Unis
- Article du site Harvard Health Publishing – Harvard Medical School, Trouble treating rheumatoid arthritis, datant du 1er septembre 2024, site accédé par Creapharma.ch le 30 août 2024 et le lien marchait à cette date (attention article payant possible)
- The Medical Letter, livre “Drugs of Choice 2022”, The Medical Letter on Drugs and Therapeutics, New Rochelle – New York – Etats-Unis
- Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 2, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
- Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 2, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
- Interview de Creapharma.ch (Xavier Gruffat, pharmacien) en anglais réalisée par e-mail en mars 2023 sur le traitement de la PR avec le médecin rhumatologue, Dr. Jonathan Greer. Il exerce en Floride aux Etats-Unis dans la région de Palm Beach.
- Interview de Creapharma.ch (Xavier Gruffat, pharmacien) en français réalisée par e-mail en octobre 2023 sur le traitement de la PR avec le médecin rhumatologue, Prof. Axel Finckh, réviseur de ce dossier. Il exerce dans le canton de Genève, en Suisse.
- [email protected], édition d’avril 2021, journal suisse édité par l’Université de Bâle
- Study Finds Opioids Double Risk of Venous Thromboembolism in Rheumatoid Arthritis Patients, communiqué de presse de l’ACR (en anglais) – novembre 2022