Poulet
Le poulet est un animal très populaire, car il est élevé et consommé un peu partout dans le monde. Il s’agit d’une volaille de la sous-espèce Gallus gallus domesticus. Il est disponible en toute saison, il est de surcroit assez bon marché, ce qui le place parmi les viandes les plus consommées au monde. Sa chair blanche plait à tous, petits et grands, jeunes ou vieux. En outre, il a la particularité de se cuisiner de différentes façons. Il peut accompagner de nombreux ingrédients et se déguste avec pratiquement toutes les boissons. S’il y a certaines viandes que quelques religions interdisent de manger, le poulet est accepté par presque toutes les croyances, sur les cinq continents. Il devient même dans certains pays une offrande offerte aux divinités.
Le poulet a commencé à être domestiqué il y a plus de 4’000 ans dans le sud-est de l’Asie. Il est relativement facile à élever. Il convient de rappeler que l’élevage du poulet se divise en deux catégories bien distinctes, à savoir le poulet de chair et la poule pondeuse. Selon le mode de production, qu’il soit traditionnel ou en élevage industriel, il est abattu en France entre le quarantième et le quatre-vingt-dixième jour après sa naissance.
Notons que des spécimens du coq bankiva, l’ancêtre de nos poulets actuels, vivent encore à l’état sauvage dans certaines contrées d’Asie.
Nutriments (effets et les éventuelles indications médicales) | Quantité pour 100gr de poulet (sans peau) |
Protéines (pour la construction du corps) | 22 g |
Potassium (favorise la digestion, facilite la contraction des muscles, y compris ceux du cœur, et participe à la transmission de l’influx nerveux) | 300 mg |
Phosphore (pour la stimulation de la mémoire et de la croissance) | 173 mg |
Autres nutriments : magnésium, calcium, vitamines A, B1, B2, B6, B8, B12, C, E, fer, zinc. | en moindre quantité |
– Une portion de poulet de 100 grammes (sans la peau) procure en moyenne 120 kilocalories.
– Le poulet peut être mangé en entier ou seulement une partie de son corps comme le blanc, les ailes, les cuisses, le gésier, le cœur, le foie, les pilons ou les pattes.
– Différentes recettes à base de poulet
– Soupe de poulet (lire aussi: bouillon de poulet contre le syndrome grippal)
– Le poulet est riche en protéines complètes, c’est-à-dire qu’il contient les neuf acides aminés indispensables à l’organisme humain. Ces protéines servent pour la formation des hormones et des enzymes digestives. Elles interviennent également dans la formation, la réparation et le maintien dans leur intégralité des tissus comme les muscles, la peau et les os.
– Le poulet possède une grande teneur en phosphore, essentielle pour la formation et la préservation de la santé des dents et des os. Il contribue en outre à la régénérescence des tissus et à leur croissance.
– Le magnésium contenu dans le poulet aide au développement osseux, à la santé dentaire, à la contraction musculaire et au fonctionnement du système immunitaire.
– Le poulet renferme moins de graisse que les autres viandes animales. La faiblesse de la proportion en acides gras saturés réduit le risque d’augmentation du taux du cholestérol et par conséquent protège des maladies cardiovasculaires.
– Enfin, le zinc contenu dans la viande du poulet entre dans la fabrication, la mise en réserve et la libération de l’insuline dans le pancréas, ce qui s’avère bénéfique pour les personnes malades du diabète de type 2.
– Il est admis que la saturation de la matière grasse du poulet est moindre par rapport à celle du bœuf par exemple. Néanmoins, nous vous suggérons d’éviter de manger du poulet avec la peau, car la quantité de gras saturés et de gras de l’aliment se révèle deux fois plus importante avec celle-ci.
– De même, si vous voulez réduire la quantité de graisse dans votre alimentation, le poulet doit faire partie de votre menu de manière régulière. Il faut noter que la poitrine est la partie la plus maigre de l’animal.
– Si vous faites de la musculation, la consommation de viande de poulet est recommandée. En effet, sa richesse en protéines et sa faible teneur en graisse conviennent parfaitement aux régimes spécifiques des adeptes de ce sport.
– À l’origine, la domestication du poulet a pour but d’organiser des combats de coqs plutôt que de contribuer à l’alimentation humaine. Suite à l’interdiction de ces combats en Occident au 17e siècle, les spécimens exotiques sont montrés dans des expositions. Ils sont soit le fruit de croisement soit des curiosités en provenance de terres lointaines. C’est seulement au 19e siècle que la production de masse commence. Vers les années 1920, les poulaillers-usines apparaissent en Grande-Bretagne puis aux États-Unis, mais uniquement en vue de la commercialisation des œufs. Au cours des années 1950, l’élevage des poulets pour leur chair se développe pour dépasser celui des poules pondeuses.
– La crête, surtout celle du coq, était autrefois considérée comme un mets d’une finesse extrême. Quant aux pattes, elles seraient d’après les Chinois un remède pour guérir les rhumatismes et l’arthrite.
– Des chercheurs ont établi que l’alimentation des poulets influe énormément sur la valeur nutritive de leur viande. Ainsi, la viande des gallinacés qui consomment beaucoup de luzerne contient moins de cholestérol. De même, ceux qui sont alimentés en lin ou en canola procurent une viande plus fournie en acides gras oméga-3, très bénéfique pour nos artères.
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