Oreillons
Résumé sur les oreillons
Les oreillons sont une maladie virale hautement contagieuse. Le virus ou virus des oreillons (mixovirus parotidis) est transmis par de fines gouttelettes en suspension dans l’air, ainsi que sur des surfaces et objets souillés par la salive.
Cette maladie touche en général les enfants. Cependant, les adultes non vaccinés peuvent aussi contracter la maladie, surtout ceux nés après l’introduction du vaccin (1964 et au-delà), car ils n’auront jamais été en contact avec le virus.
Les symptômes des oreillons sont caractéristiques : bas du visage enflé et douloureux, car le virus, une fois entré dans l’organisme par la bouche ou le nez, migre vers les glandes salivaires par voie sanguine. Il peut également atteindre d’autres organes, pouvant ainsi provoquer des complications de la maladie, surdité, orchite, pancréatite, etc.
Lorsqu’un adulte a les oreillons, l’intensité des symptômes est plus forte et les complications possibles, plus sévères, comme l’orchite (inflammations des testicules), la stérilité, la surdité voire le décès.
Il n’existe pas de traitement contre les oreillons. Par contre, les symptômes devront être soulagés par des médicaments anti-douleurs, anti-inflammatoires et beaucoup de repos. Les complications sont également traitées.
Dans le cas de l’orchite, il s’agira d’instaurer un repos strict et la mise en place d’un suspensoire pour immobiliser les bourses, par exemple.
La prévention se fait à l’aide d’un vaccin vivant combiné ROR (avec rougeole et rubéole). Dès le 1er janvier 2018, la vaccination est obligatoire en France (lire aussi ci-dessous sous Vaccination).
La vaccination permet d’éviter de souffrir des oreillons et réduit les foyers infectieux pour éradiquer la maladie selon les objectifs émis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Définition
La maladie des oreillons est une maladie infectieuse, due à un virus de la même famille que la rougeole, les Paramyxovirus.
Elle peut toucher les personnes de tout âge, mais elle concerne essentiellement les enfants entre 5 et 10 ans, raison pour laquelle, les oreillons sont classés comme maladie infantile.
Parfois, la maladie touche les jeunes adultes âgés de 15 à 30 ans, avec des conséquences plus graves, notamment au niveau des testicules pour les jeunes hommes.
Les oreillons représentent une maladie extrêmement contagieuse, tout comme la rougeole et peut conduire à des épidémies au sein des proches (frères et sœurs, camarades de classe surtout). La transmission du virus est aérienne, par les gouttelettes de salive. Cependant, l’évolution de cette maladie est souvent bénigne (sans grandes conséquences).
Le temps d’incubation de la maladie est de 3 semaines environ. Ensuite, des signes caractéristiques des oreillons apparaissent, sous forme d’inflammation douloureuse des glandes salivaires, appelées parotides. Ces glandes sont situées sous les oreilles. Les symptômes suivants sont aussi caractéristiques de cette maladie infantile : fièvre, angine, avec une difficulté à mastiquer et à déglutir, bouche sèche. Des maux de tête peuvent aussi apparaître.
Plus rarement, des douleurs aux testicules peuvent survenir chez les garçons et chez les filles, des douleurs aux ovaires. Il est aussi possible que les oreillons provoquent des douleurs méningées avec comme signe caractéristique, la raideur de la nuque.
La guérison se fait au bout de 7 à 10 jours environ.
Epidémiologie
Toute la population mondiale peut être touchée par les oreillons, essentiellement les enfants et les jeunes adultes. Cette affection, très contagieuse se retrouve toute l’année dans les pays chauds. Par contre, dans les pays à climat froid, on observe des pics d’incidence au printemps et en hiver. Comme pour la grippe, il existe également des pics épidémiques pour les oreillons. Ces derniers surviennent tous les 2 à 5 ans.
Sans vaccination, les cas annuels d’oreillons s’élevaient à 0,1 à 1%. Cela peut sembler peu, mais de manière absolue, le nombre de cas touche ainsi jusqu’à 1000 personnes sur 100’000, avec des conséquences graves (orchite, méningite, par exemple), surtout chez les adultes. Le nombre de cas d’oreillons a fortement chuté depuis l’instauration du vaccin dans les années 60. Comme exemple, aux USA, le nombre de cas d’oreillons, avant la vaccination avait atteint plus de 160’000 personnes, entraînant 50 décès. Après la vaccination, le nombre de malades a chuté à moins de 7’000 personnes et 0 décès.
Aux Etats-Unis toujours, l’année 2016 a compté un nombre de cas de personnes souffrant d’oreillons plus élevé que les 10 années précédentes. En effet, le 26 novembre 2016 le nombre de cas d’oreillons provisoires selon les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) était de 3’832, c’est-à-dire presque 3 fois plus que pendant toute l’année 2015. En 2016, les étudiants (âgés souvent entre 18 et 25 ans) semblaient particulièrement touchés par les oreillons avec des cas notamment observés sur les campus américains.
Couverture vaccinale selon l’OMS
L’OMS a émis des objectifs de taux de couverture de vaccination pour les infections pouvant être évitées, grâce aux vaccins. Ces taux de couverture permettent d’enrayer la transmission de la maladie. Pour les oreillons, le taux de vaccination souhaité est de 90-92%. Mais avec les mouvements antivaccins, la couverture optimale de vaccination pour limiter la maladie n’est pas atteinte et le nombre de cas a de nouveau augmenté avec la survenue de décès. Ceci est d’autant plus alarmant que les oreillons atteignent dorénavant davantage les adultes, avec les conséquences graves déjà mentionnées.
Causes
Virus
Cette maladie infectieuse est provoquée par le virus des oreillons – Myxovirus parotidis – de la famille des Paramyxovirus.
Transmission
Le virus se transmet par voie aérienne (lors d’inhalation de gouttelettes de salive provenant d’un sujet malade). Le virus peut aussi se déposer via la salive, sur des objets qui deviennent alors souillés. Sans le savoir, on peut toucher ces objets et s’infecter si l’on ne s’est pas lavé les mains soigneusement, avant de les porter au niveau de la bouche ou du nez (ce sont les principales portes d’entrée du virus).
Temps d’incubation :
Le temps d’incubation (du moment où l’on contracte le virus au moment où les premiers signes cliniques apparaissent) est de 17 à 21 jours.
Contagion :
Le sujet infecté est extrêmement contagieux durant la semaine précédant les premiers signes de la maladie jusqu’à environ 8 jours après. On peut donc être porteur du virus et le transmettre sans le savoir. Certaines sources précisent que la maladie est contagieuse un ou deux jours avant le début de la fièvre jusqu’à la fin de la tuméfaction des joues1.
Comme ce virus est extrêmement contagieux, il est recommandé de se faire vacciner. Le vaccin utilisé est un vaccin vivant, combiné avec les virus de la Rougeole et de la Rubéole (ROR).
Par contre, une fois la maladie contractée, elle confère au malade une immunité à vie. Il est donc très rare que cette personne retombe malade des oreillons. Le vaccin permet également d’obtenir l’immunité.
Période de l’année :
Il est possible d’attraper cette maladie durant toute l’année, mais en général, on la retrouve surtout en hiver et dans certaines collectivités, comme les écoles, par exemple. Le virus reste dans les gouttelettes en suspension dans l’air. Ainsi, on l’attrape surtout dans les endroits clos, comme les commerces, le lieu de travail, les écoles.
Personnes à risque
Les personnes à risque sont notamment :
– Toute personne non encore immunisée (les enfants entre 5 à 10 ans souvent). Vers l’âge de 4 mois, les nourrissons ne sont plus protégés par les anticorps maternels, ainsi, ils sont donc plus sensibles aux maladies. La vaccination contre les oreillons peut déjà être faite à ce moment, bien qu’elle soit recommandée vers l’âge de 12 mois, avec un rappel à 15 ou 24 mois pour une couverture optimale. Ainsi, la vaccination est recommandée chez les touts petits (avant 12 mois) si l’on est en période épidémique ou lors d’un voyage prévu. (situations considérées comme étant à risque).
– Le personnel de santé.
Remarque :
Le vaccin contre les oreillons est arrivé dans les années 60, ainsi toute personne née avant 1963 a déjà pu être mise en contact avec le virus et développé les anticorps. Par contre, toutes les personnes nées après l’introduction du vaccin et n’ayant pas été vaccinées, peuvent développer la maladie et ce, à un âge avancé avec tous les risques de complications que cela implique.
Symptômes
Introduction :
Une fois le virus contracté, le temps d’incubation est de 17 à 21 jours. En général, après s’être multiplié, le virus rejoint la circulation sanguine puis atteint en premier lieu les glandes parotides, d’où les symptômes caractéristiques de la maladie.
Symptômes :
Les symptômes typiques des oreillons sont :
– syndrome infectieux modéré au début avec parfois des otalgies (douleurs aux oreilles) durant 1 à 2 jours.
– fièvre modérée.
– tuméfaction des parotides (glandes salivaires), de manière bilatérale, bas du visage enflé.
– fréquents maux de tête.
Différences entre enfants et adultes :
L’intensité des symptômes est plus forte chez les adultes. Des complications sévères peuvent apparaître si le virus atteint d’autres parties du corps, comme les testicules, les ovaires, le système nerveux en provoquant des orchites (inflammations des testicules), des ovarites (inflammation des ovaires), une méningite (inflammation des méninges du cerveau).
Chez les deux sexes, le virus peut atteindre également le pancréas en provoquant une pancréatite.
Pour éviter de souffrir inutilement des oreillons, surtout à l’âge adulte, il est conseillé de se faire vacciner (lire ci-dessous). De plus, la vaccination permet de réduire la taille des foyers infectieux et donc diminue le risque de transmettre la maladie. Cela évite les complications sévères possibles, comme la stérilité, la surdité, voir le décès.
Durée des symptômes
La plupart des personnes souffrant d’oreillons récupèrent sans complication après quelques semaines. Chez l’enfant, on considère les oreillons comme étant une maladie bénigne.
Diagnostic
Le diagnostic des oreillons se fait essentiellement par la présence de symptômes caractéristiques de la maladie, mais peut également être confirmé par la présence d’anticorps spécifiques au virus, lors d’une sérologie.
Complications
L’évolution de la maladie est en général favorable après une dizaine de jours (peu de complications). Il en existe cependant quelques unes, bien que rares.
La survenue des complications est expliquée ainsi. En général, le virus entre dans l’organisme par la bouche ou le nez (voies aériennes). Il se multiplie et entre dans la circulation sanguine. Le virus pourra ensuite se répandre dans différentes régions du corps et en particulier les glandes parotides. C’est en atteignant les autres parties du corps (testicules, système nerveux) que les complications sont plus graves.
Ces complications sont :
– La méningite (inflammation des méninges) : apparaît 4 à 10 jours après la tuméfaction des glandes salivaires.
– L’ovarite (inflammation des ovaires) chez les femmes. De même que l’orchite, l’ovarite peut entraîner la stérilité.
– L’orchite (inflammation des testicules) : concerne les garçons après la puberté. L’orchite se manifeste par une fièvre élevée et une tuméfaction d’un testicule d’abord, puis le second dans certains cas. En général, l’inflammation se guérit après une dizaine de jours. Parfois cependant, l’orchite peut être responsable d’atrophie des testicules et de stérilité si les deux testicules ont été atteints.
– La pancréatite (inflammation du pancréas) est très rare. Les symptômes d’une pancréatite sont des douleurs abdominales parfois accompagnées par des vomissements.
– Un effet tératogène, c’est-à-dire un risque de malformations du fœtus chez la femme enceinte non encore immunisée.
Pendant la grossesse et en particulier le 1er trimestre, les oreillons peuvent mener à une interruption non volontaire de la grossesse (avortement spontané). Toutefois, selon des spécialistes, il n’y aurait pas de preuve qu’attraper les oreillons pendant la grossesse puisse mener à des malformations foetales.
Les femmes prévoyant de devenir maman devraient se faire vacciner contre les oreillons, si elles ne le sont pas ou qu’elles n’ont pas déjà eu la maladie. Il est ensuite conseillé d’attendre 3 mois après la première dose du vaccin contre les oreillons pour concevoir, car on a affaire à un vaccin vivant. Par contre, lorsque le schéma de vaccination est complet, c’est-à-dire que la femme a reçu ses doses de vaccin, il suffit d’attendre 1 mois après la dernière dose de vaccin pour concevoir
Quand consulter son médecin ?
Nous vous conseillons de consulter dans tous les cas un médecin lors de la maladie des oreillons. En particulier et rapidement lorsque les oreillons concernent les adultes (hommes et femmes enceintes en particulier).
Traitements & Vaccination
Il n’existe aucun remède contre les oreillons. En général, cette maladie provoque des symptômes désagréables à fortement désagréables (notamment chez les adultes).
Afin de soigner la maladie, le médecin aura recours à des remèdes symptomatiques essentiellement. Il traitera également les complications dues à la maladie.
Les médicaments et les soins pour soigner les oreillons
– Le repos.
– Les antipyrétiques (médicaments diminuant la fièvre, comme la paracétamol).
– Les anti-inflammatoires et les antalgiques (anti-douleurs) si nécessaire.
– Repos obligatoire et immobilisation des bourses (suspensoir) en cas d’orchite. On ne peut prévenir ni traiter une éventuelle atrophie du ou des testicules lors d’orchite. L’orchite étant très douloureuse, de forts anti-douleurs sont prescrits.
Lorsque la complication des oreillons se manifeste par une pancréatite, les médicaments suivants sont prescrits : anti-émétiques (contre les vomissements) ainsi que des anti-douleurs.
Lors de méningite, le repos est également important, avec la prise d’anti-douleurs et d’anti-inflammatoires.
Rappelons que les médicaments antipyrétiques sont primordiaux chez les enfants en bas âge dont la fièvre serait supérieure à 38.5 °C (risque de convulsions).
De plus, comme la maladie est hautement contagieuse, il est demandé au patient de rester à la maison pendant 3 semaines (écoles surtout).
Vaccination oreillons
Il existe un vaccin combiné (Rougeole, Oreillons, Rubéole ou R.O.R) pour toute personne non immunisée. Pour plus d’informations demandez conseil à votre médecin, lisez aussi ci-dessous sous Prévention.
Vaccination obligatoire contre les oreillons en France (dès 2018)
La vaccination contre les oreillons est obligatoire pour tous les enfants nés dès l’année 2018 en France. En effet, dès le 1er janvier 2018 le nombre de vaccins obligatoires en France pour les petits enfants est passé de 3 à 11. Avant cette date, seulement 3 vaccins étaient obligatoires contre les 3 maladies suivantes : diphtérie, tétanos et poliomyélite. Depuis début 2018, les Français et résidents français nés en 2018 ou après devront en plus des 3 vaccins mentionnés ci-dessus se faire vacciner obligatoirement contre : la rougeole, les oreillons, la rubéole, la coqueluche, l’hépatite B, le méningocoque, le pneumocoque et la bactérie Haemophilus influenza.
Schéma de vaccination en Suisse
Dès mars 2019, l’OFSP (office suisse de santé) recommande la vaccination contre les oreillons (ainsi que la rougeole et la rubéole) des jeunes enfants selon le schéma suivant : 1ère dose ROR à 9 mois et 2ème dose à 12 mois.
Schéma de vaccination en France
Si nécessaire, il est possible d’effectuer la première injection à l’âge de 6 mois (par ex. en cas de long voyage, épidémie de rougeole). Les autorités préfèrent toutefois la première injection du vaccin entre 9 et 12 mois. Depuis 2015, pour les nourrissons qui ont reçu leur première dose de vaccin entre 6 et 8 mois, 3 doses au total seront nécessaires pour une protection complète, car on estime que la réponse en anticorps après la vaccination n’est pas suffisante chez les nourrissons vaccinés avant l’âge de 9 mois. Les 2ème et 3ème doses du vaccin sont recommandées à 12 mois puis entre 15 et 24 mois. [source: pharmavista.net]
Bons conseils
– Isolement du sujet malade durant une quinzaine de jours, car la maladie est hautement contagieuse.
– Prévenir l’entourage (famille, écoles,…).
– Repos obligatoire et chez l’homme immobilisation des bourses par un suspensoir, en cas d’orchite (inflammation des testicules).
– Pour soulager les joues gonflées d’un enfant, vous pouvez appliquer des compresses d’eau froide.
– Evitez de consomme des aliments acides comme la tomate, le vinaigre ou le jus d’orange. Car ces aliments peuvent augmenter la douleur en stimulant les glandes salivaires.
Questions fréquentes sur les oreillons
Que faire si l’on n’a jamais été vacciné ou que l’on n’a jamais eu la maladie ?
La vaccination et la maladie procureraient une immunisation à vie contre les oreillons, l’efficacité de la vaccination tend toutefois à diminuer avec le temps (lire aussi sous Prévention ci-dessous). Le système immunitaire ayant été au contact des antigènes saura reproduire les anticorps contre les oreillons. Ainsi, les personnes nées avant 1963, sont dispensées de la vaccination, car elles ont sûrement déjà eu la maladie. Il est donc fortement recommandé aux personnes nées en 1964 ou après, de se faire vacciner si cela ne s’est pas fait durant leur enfance, le vaccin étant administré en général en 2 doses avant le 2ème anniversaire.
Que faire si le schéma de vaccination n’a pas été respecté ?
Si une seule dose de vaccin a été administrée au lieu de 2, il est conseillé de rattraper la dose manquante le plus tôt possible. Chaque dose compte, ainsi, il n’est pas obligé de refaire les 2 doses de vaccin, une seule suffit.
Que faire si l’on a déjà eu la rougeole, mais pas la rubéole ni les oreillons. Peut-on se faire vacciner tout de même avec ce vaccin combiné ?
La vaccination peut tout de même se faire, car elle permettra de se protéger contre les maladies que l’on n’a pas encore faite, ici Oreillons et Rubéole. Les anticorps déjà présents contre la rougeole vont simplement détruire les antigènes de la rougeole.
Prévention
Vaccination oreillons
La prévention réside surtout dans la vaccination (vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole ROR). Lire aussi ci-dessus sous Traitement & Vaccination
Objectif
Le but de la vaccination est d’éviter de souffrir des oreillons à l’âge adulte. Car cette maladie est bien plus douloureuse chez les adultes que chez les enfants. De plus, chez les adultes, un risque de complications graves est plus élevé, comme une méningite ou une orchite (inflammation des testicules). Les femmes sont aussi concernées par des complications graves pouvant toucher les ovaires. Les oreillons peuvent entraîner la stérilité. Des cas de décès suite aux oreillons existent.
Efficacité du vaccin
Une fois le schéma de vaccination complété (2 doses), le taux de protection est compris entre 75-90%. On estime cependant que 2 semaines après la 1ère dose de vaccin, les personnes sont déjà protégées (immunisées). Bien sûr, il faut le schéma complet de vaccination (2 doses de vaccin) pour une protection optimale.
Selon les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) 2 doses du vaccin contre les oreillons mènent à une efficacité de 88% contre le virus. Une seule dose du vaccin mène à une protection de 78%.
Durée de l’efficacité du vaccin
Environ 10 à 15 après la dernière vaccination (1ère ou idéalement 2ème), l’efficacité du vaccin a tendance à diminuer. C’est pourquoi certains spécialistes recommandent d’effectuer un ou plusieurs rappels à l’âge adulte, environ chaque 10 ans.
Objectifs de l’OMS
L’OMS a émis des objectifs concernant les maladies infectieuses évitables grâce à la vaccination. En ce qui concerne les oreillons, l’OMS aimerait atteindre un taux de vaccination mondial de 90 à 92%. Ce taux est indispensable si l’on veut interrompre la chaîne de transmission du virus.
– Une autre mesure de prévention très importante réside dans l’éviction. Cette maladie étant très contagieuse, il faut éviter d’être dans un local clos avec un malade, si l’on n’a pas eu soi-même les oreillons ou si l’on n’a pas été vacciné. Ce conseil est d’autant plus important chez les femmes enceintes.
– Bien entendu, les mesures d’hygiène aident également, comme le lavage soigneux des mains, des surfaces et objets (jouets par exemple) pouvant être contaminés.
Sources et Références :
The Wall Street Journal (édition du 6 décembre 2016), Le Figaro (édition online), ATS, OFSP.
Livre :
ALLÔ DOCTEUR mon enfant est malade ! – 2e édition, édition Médecine & Hygiène, Suisse.
Personnes responsables et impliquées dans l’écriture de ce dossier :
Xavier Gruffat (Pharmacien et Rédacteur en chef de Creapharma), Seheno Harinjato (Rédactrice chez Creapharma.ch, responsable infographies).
Crédits photos :
Creapharma.ch, Fotolia.com/Adobe Stock.
Infographies :
Creapharma.ch (Pharmanetis Sàrl)
Date de dernière mise à jour du dossier :
03.03.2021
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