Pulmonaire
Résumé
La pulmonaire est une plante utilisée en phytothérapie pour ses effets expectorant et émollient lors de toux et de bronchite. Elle est surtout consommée en tisane.
Noms
Noms français : pulmonaire, pulmonaire officinale
Appellations populaires : coucou bleu, herbe aux poumons, sauge de Jérusalem, sauge de Bethléem, herbe au coeur
Nom scientifique : Pulmonaria officinalis L.
Remarque : le terme Pulmonaria caractérisant le nom de genre du nom scientifique (Pulmonaria officinalis L.) vient du latin pulmo et signifie “poumon”.
Nom anglais : Lungwort
Nom allemand : Lungenkraut, Echtes Lungenkraut
Nom italien : polmonaria
Nom espagnol : pulmonaria
Nom portugais : pulmonária
Famille
Boraginaceae (Boraginacées)
Constituants
– Acide salicylique
– Mucilages
– Flavonoïdes
– Saponines
– Tanins
– Minéraux
– Silice (acide silicique)
Parties utilisées
– Feuilles et sommités fleuries (fleurs notamment). En latin on parle de Pulmonariae herba.
Effets
– Emollient, expectorant, mucolytique, pectoral, diaphorétique, anti-inflammatoire, astringent (resserre les tissus)
Indications
– Toux (aiguë ou chronique), bronchite, maux de gorge, tuberculose, asthme
Lire ci-dessous sous Remarques pour une remise en question de l’efficacité de la pulmonaire contre diverses affections du système respiratoire.
Effets secondaires
Aucun connu (à notre avis)
Contre-indication
Aucune connue (à notre avis)
Interactions
Aucune connue (à notre avis)
Où pousse la pulmonaire ?
La pulmonaire pousse en Europe, contient d’où elle est originaire. Cete plante peut atteindre une hauteur de 30 cm. On la trouve notamment dans des endroits humides. Attention à ne pas confondre la pulmonaire avec la primevère (“coucou”). Les taches blanches typiques (voir photo ci-dessous) qu’on trouve sur les feuilles de pulmonaire aident notamment à son identification.
Quand récolter la pulmonaire ?
On récolte les feuilles de pulmonaire entre mars et mai en fonction de la région et altitude, en plaine déjà en mars et en montagne plutôt en avril-mai. Il est conseillé de couper la plante entière juste en dessus de la racine. Comme le relève le spécialiste des plantes médicinales Claude Roggen dans son livre “Les secrets du Druide” aux éditions bois carré, il s’agira ensuite de sécher la pulmonaire dans un endroit sec et aéré. Selon M. Roggen, le mieux est d’en faire un bouquet et de le suspendre, la tête en bas.
Remarques
Manque d’efficacité scientifique :
Selon l’expérience de différentes personnes recueilles par Creapharma.ch, cette plante serait efficace contre la toux. Toutefois, nous n’avons toutefois pas pris connaissance d’études scientifiques permettant de documenter sérieusement son efficacité contre la toux et la bronchite. La Commission E allemande (Kommission E Monographien) qui fait souvent office de référence en phytothérapie évalue l’efficacité en médecine de la pulmonaire de manière négative1.
Origine du nom :
Le nom pulmonaire provient du Moyen-Âge, période pendant laquelle on voyait un signe de Dieu dans la forme de la plante, on parle de théorie des signatures, sa ressemblance avec un poumon lui a donné son nom. En effet, les tâches blanches qu’on retrouve sur les feuilles font notamment penser à un poumon malade. Quelques centaines d’années plus tard, cette plante présenterait effectivement, selon certains, des effets positifs contre certaines affections respiratoires. Hasard ou signe divin, la réponse reste ouverte en fonction des croyances de chacun.
Consommation en salade :
Les jeunes feuilles de pulmonaire ainsi que les fleurs peuvent être mangés en salade.
Sources & Références :
Livre : “Les secrets du Druide” aux éditions bois carré de Claude Roggen, Littérature sur les plantes médicinales, Pharmawiki.ch.
Ecriture du dossier :
Xavier Gruffat (Pharmacien)
Dernière mise à jour de la fiche :
13.09.2024
Crédits photos :
Adobe Stock, Creapharma.ch (Pharmanetis Sàrl)
Références scientifiques et bibliographie :
- Site en allemand Pharmawiki.ch, datant du 30.11.2022, site accédé par Creapharma.ch le 28.12.2023
