Choléra

Résumé sur le choléra

Le choléra est une maladie infectieuse intestinale très contagieuse provoquée par une bactérie, le Vibrio cholerae, qui porte aussi le nom de vibrion cholérique ou bacille virgule en français (en anglais Cholera bacterium). Sans traitement approprié, le choléra peut être mortel en moins de 24 heures.
Résumé sur le choléraLe choléra est fréquent dans des pays à faible revenu et dans des régions où les conditions d’hygiène minimale ne sont pas respectées comme les pays en guerre. L’insuffisance des services de santé est à l’origine d’un traitement tardif ou inadéquat. L’Afrique et notamment l’Afrique de l’Ouest, certaines régions d’Amérique latine (surtout Haïti) et d’Asie (ex. Inde) souffrent parfois de pandémie ou d’épidémie de choléra. La maladie est favorisée par les effets du changement climatique, a averti l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en septembre 20221.

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Cause
La bactérie (vibrion cholérique) causant le choléra se loge dans le lumen intestinal et produit des toxines qui provoquent de fortes diarrhées, avec parfois une perte importante de liquide (désyhdratation) et d’électrolytes.

Transmission 
Le vibrion cholérique se transmet surtout par l’eau ou par des aliments contaminés. Mis à part les populations avec des conditions sanitaires précaires, les voyageurs se rendant dans des régions à risque de choléra doivent aussi se montrer prudents et respecter les différentes règles de prévention.

Symptômes
Les symptômes du choléra peuvent varier d’intensité pour chaque individu. Dans des cas modérés, les symptômes sont principalement des diarrhées et vomissements. Lorsque les symptômes sont plus graves le patient peut manifester très rapidement des symptômes marqués avec de fortes diarrhées et des vomissements. Il peut aussi ressentir une soif intense, de la fatigue, une pulsation cardiaque basse ou encore une tachycardie.

diagnostic choléraDiagnostic
Le diagnostic est normalement effectué par des examens de laboratoire, normalement par un examen bactériologique, ainsi que par une anamnèse (historique de la maladie du patient). En cas d’épidémie de choléra, l’examen de laboratoire n’est en général pas recommandé, probablement car ce serait trop coûteux et prendrait trop de temps.
Les complications du choléra peuvent être un choc hypovolémique (insuffisance circulatoire), une oligurie (chute de l’urine excrétée) ou une hypotension menant dans certains cas à la mort du patient.

Traitements
Le traitement principal du choléra est le remplacement le plus rapidement possible des pertes liquidiennes, c’est-à-dire une réhydratation avec idéalement de l’eau, des minéraux (y compris électrolytes) et du glucose. Dans des cas graves, le médecin peut prescrire des antibiotiques, il semble qu’ils soient surtout efficaces pour éviter une propagation à l’ensemble de la population, autrement dit pour bloquer la chaîne de transmission.

Prévention
Il existe un vaccin contre le choléra mais il n’est pas totalement efficace et doit être souvent répété (en général efficace seulement pendant 6 mois).
D’autres mesures de prévention que la vaccination permettent dans les zones à risque de choléra de limiter son développement comme consommer des aliments toujours bien lavés et surtout bien cuits, boire de l’eau potable (à défaut, faire bouillir l’eau puis la laisser refroidir et/ou la traiter chimiquement), protéger les aliments après les avoir cuisinés (s’il s’agit de les conserver) et adopter toujours une excellente hygiène personnelle.

Définition

Le choléra est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse causée par une bactérie, le Vibrio cholerae, appelé aussi vibrion cholérique. Cette dernière se multiplie rapidement dans l’intestin grêle et produit une puissante toxine (enterotoxine) qui altère la paroi de l’intestin (sans la détruire) et aboutit dans certains cas à de fortes diarrhées liquides.

Histoire du choléra 
Depuis le début du 19e siècle, sept pandémies de choléra ont été identifiées à l’échelle mondiale, faisant des millions de victimes. A l’origine, les infections de choléra étaient surtout localisées dans le delta du Gange (Inde, Bangladesh).
La France a notamment été touchée par le « choléra asiatique » en 1832 au cours de la seconde pandémie causant à Paris et en 6 mois environ 19’000 morts.
En 1854, une épidémie de choléra touchant Londres (Angleterre) aurait tué plus de 10’000 personnes2.

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Epidémiologie

Remarques : 
– Le choléra est une maladie transmise par voie féco-orale, ce qui explique pourquoi les pays avec des conditions d’hygiène de mauvaise qualité (ex. absence d’égouts) sont les plus touchés.
– En général, les pays avec un bas revenu moyen par habitant ont une probabilité bien plus élevée de développer des pandémies ou épidémies de choléra. Haïti, dans les Amériques, a été particulièrement touché par différentes épidémies de choléra entre 2010 et 2012, notamment après le terrible tremblement de terre qui a touché l’île en janvier 2010. En 2016, après le passage de l’ouragan “Matthew”, des cas choléra ont également été constatés.
L’Afrique de l’Ouest avec des pays comme la Guinée, le Libéria ou le Sierra Leone dans le bassin du fleuve Mano ont été particulièrement touchés en 2012 par des épidémies de choléra. D’autres pays de cette région autour du fleuve Congo comme la République du Congo et la République Démocratique du Congo (RDC) et l’ouest du Niger ont aussi été touchés par ces épidémies menant à plus de 1’000 décès (du 1er janvier au 20 septembre 2012, source: OMS). Début 2015 une épidémie de choléra a sévi au Mozambique avec plusieurs dizaines de morts. Le choléra est une maladie fréquente en saison des pluies, qui s’étend généralement d’octobre à mars au Mozambique.

2022
Durant les neuf premiers mois de l’année 2022, 26 pays ont fait état d’épidémies, contre moins de 20 par an entre 2017 et 2021, selon l’OMS3.
Haïti
Haïti connaissait une “nette augmentation” des cas à la fin octobre 2022 avec un quasi-doublement du nombre de cas suspects en quelques jours4. Selon le ministère haïtien de la Santé, le nombre de cas suspects a quasiment doublé entre le 20 octobre et le 23 octobre 2022, passant d’environ 1000 à près de 2000. Le choléra a fait son retour en Haïti début octobre 2022, après trois ans de répit.

2021
Une épidémie de choléra a tué 55 personnes dans le nord du Mozambique depuis le début de l’année 2021, notamment parmi les déplacés qui avaient fui les violences jihadistes, a annoncé le mercredi 24 février 2021 l’Unicef.

Causes

Virus
Le choléra est provoqué par la bactérie Vibrio cholerae (vibrion cholérique). La bactérie Vibrio cholerae est de type Gram-négatif et a la forme d’une virgule ou d’un bâtonnet. Seulement deux sérotypes de la bactérie peuvent produire la toxines affectant l’intestin : le Vibrio cholerae 01 (“classique” ou “El Tor”) et le Vibrio cholerae 0139.

Entérotoxine
La toxine produite par ces deux souches est connue sous le nom d’entérotoxine (toxine au niveau de l’intestin) et possède à sa surface deux portions appelées A et B. Cette entérotoxine provoque un changement dans les canaux à chlorure des cellules intestinales, ce qui provoque une sécrétion importante de sodium, chlorure et eau (par effet d’osmose). Le V. cholera n’entre pas dans les cellules intestinales mais reste seulement dans le lumen intestinal.

Transmission du choléra
– La transmission du choléra se fait par la voie féco-orale (des matières fécales à la bouche) et apparaît souvent suite à une ingestion de liquides comme de l’eau ou d’aliments crus ou mal cuisinés contaminés par des matières fécales ou les vomissures d’un malade. Les objets et ustensiles de cuisine peuvent aussi être la source de la transmission, car ceux-ci peuvent être en contact avec de l’eau contaminée.
– Des types d’aliments et liquides peuvent être une source plus importante de transmission des bactéries causant le choléra. Il s’agit surtout des fruits de mer (crustacés), fruits ou légumes crus, blé, eau de puits ou de pluie (surtout si elle stagne). La manipulation d’aliments par des mains sales (contaminées) peut aussi être une source importante de choléra.
– La transmission peut également se développer par contact direct de personnes à personnes.

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Personnes à risque

– Les personnes vivant dans des pays à faible revenu par habitant sont particulièrement à risque. Surtout les pays avec des conditions sanitaires parfois précaires comme Haïti.

– Les visiteurs (touristes, travailleurs) se rendant dans des zones d’endémie ou de pandémie de choléra sont logiquement aussi soumis à un risque de choléra. Le respect des mesures de prévention permet la plupart du temps de ne pas tomber malade, le risque de tomber malade est en fait très faible même dans des zones d’endémie. Avant de voyager il faudra se renseigner sur les zones à risque, on sait que certaines régions d’Amérique latine (ex. Haïti), d’Asie (ex. Inde) ou d’Afrique (plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest) sont plus à risque.

– Les personnes avec une faible production d’acide gastrique sont davantage à risque, car cela peut favoriser la survie des bactéries provoquant le choléra dans l’intestin.

– Les personnes du groupe sanguin O. On ne sait pas pourquoi ces personnes sont davantage touchées par le choléra. On sait toutefois que les personnes du groupe O sont deux fois plus touchées par le choléra que celles d’autres groupe sanguin (ex. A, B, etc.).

Symptômes

Temps d’incubation
Le temps d’incubation de la bactérie causant le choléra est d’environ 5 jours. Dans certains cas, déjà après 1 jour on peut observer les symptômes du choléra.

Principaux symptômes du choléra
Après le temps d’incubation (1 à 5 jours), une apparition brutale des symptômes comme des diarrhées liquides et des vomissements peuvent se manifester. Il n’y a pas de fièvre lors de choléra.

Variation des symptômes 
Il faut savoir que le choléra peut présenter chez certaines personnes des symptômes légers ou modérés et dans certains cas des signes plus graves. Notons que dans de nombreuses infections de choléra la personne ne présente pas (asymptomatique) ou peu de symptômes.

Une perte importante de liquide est souvent associée à cette maladie, en particulier dans les cas modérés à graves.

Forme légère ou modérée
Dans la forme légère à modérée de choléra, correspondant à environ 90% des cas, les diarrhées initiales sont peu fréquentes et les vomissements occasionnels.
Chez les enfants on peut parfois observer de la fièvre, du mucus dans les matières fécales, des convulsions, une grande fatigue, voire une perte de connaissance.

Forme grave (déshydratation)
Dans les cas graves de choléra, le début des symptômes est brutal (très rapide) avec de fortes diarrhées liquides. La perte de liquide peut arriver dans certains cas à 20 l par jour, ce qui provoque un important déséquilibre hydroélectrique et métabolique dans l’organisme. Il s’agira, si tel est le cas, de traiter très rapidement et remplacer les pertes liquidiennes.
Dans cette phase grave du choléra, avec déshydratation, les symptômes présents peuvent être : soif, perte de poids rapide, tachycardie, pouls rapide, hypotension, fatigue, etc.
Ce déséquilibre en électrolytes et la perte élevée de liquide causent des crampes musculaires et un choc hypovolémique (insuffisance circulatoire). Ce choc est une maladie grave dans lequel le volume sanguin diminue et avec pour conséquence une diminution de l’oxygénation des tissus.

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Diagnostic

Le diagnostic du choléra est normalement réalisé par une recherche des bactéries (vibrion cholérique) dans les matières fécales du patient ou du suspect. En général, on conseille d’effectuer ce diagnostic dans des cas isolés de choléra, en cas d’épidémie cette méthode de diagnostic n’est pas recommandée, probablement car cela serait trop coûteux et prendrait trop de temps.

Le diagnostic est aussi réalisé par une anamnèse (historique de la maladie). Le médecin prendra soin de demander la région dans laquelle le patient ou suspect habite et donc dans quels endroits il a éventuellement voyagé.

Il existe actuellement sur le marché des tests de diagnostics rapides pour identifier facilement la bactérie provoquant le choléra. Ces tests sont particulièrement utiles dans les régions éloignées des centres urbains, notamment des hôpitaux ou centres de soin. Ces tests de diagnostics rapides ont pour but d’isoler les cas avérés de choléra et d’éviter une contamination au reste de la population.

Personnes à risque

– Enfant, surtout petits enfants

– Personnes âgées

Les personnes à risque le risque de déshydratation est plus élevé.

Complications

A cause d’une possible perte intense en liquides de l’organisme pendant les diarrhées et vomissements, une importante déshydratation provoquant par exemple un choc hypovolémique (insuffisance circulatoire) peut apparaître. Sans traitement, la maladie peut être mortelle en quelques heures, selon l’OMS.

Lorsque cette déshydratation n’est pas correctement soignée, en plus du choc hypovolémique, on peut observer une cyanose (refroidissement des extrémités).

Une perte importante de sels minéraux comme le potassium (pouvant mener à une arythmie cardiaque), une hypoglycémie, une diminution dans la production d’urine, des troubles rénaux, un coma et dans certains cas le décès du patient.

Les personnes âgées ainsi que les enfants sont les plus à risque de manifester une déshydratation et souffrir des complications du choléra.

Traitements

Le traitement principal du choléra est le remplacement très rapide des liquides perdus par les diarrhées ou les vomissements.

Le médecin ou soignant propose au patient par voie orale en général une solution riche en eau, glucose et minéraux.

Ci-dessous un exemple d’une solution de réhydratation recommandée par l’OMS :
Solution de réhydratation pour 1 litre
– Chlorure de sodium: 2,6 gr
– Glucose: 13.5 gr
– Chlorure de potassium: 1,5 gr
– Citrate de trisodium dihydraté : 2,9 gr

En fonction du degré de gravité du choléra, d’autres traitements peuvent être proposés. Dans des cas sévères des solutions de réhydratation sous forme parentérales (en injection) peuvent être effectuées.

Il faut savoir qu’avec une réhydratation rapide, le taux de létalité du choléra est de moins de 1%.

traitement choléraDans les cas graves de choléra, en plus de la réhydratation, il peut être nécessaire d’entreprendre une antibiothérapie. Lorsque cette thérapie est instaurée 24 heures après les premiers symptômes, ce traitement permet de diminuer la durée des diarrhées mais aussi de limiter la perte de sels minéraux et de liquides. Les antibiotiques généralement utilisés sont la tétracycline, la norfloxacine, la ciprofloxacine ou le furazolidone. L’instauration et le suivi du traitement antibiotique doivent être réalisés par un médecin.

Les antidiarrhéiques (ex. lopéramide) sont contre-indiqués en cas de choléra, car ils peuvent diminuer les mouvements péristaltiques de l’intestin, ce qui est une situation propice à la multiplication du V. Cholerae.

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Il existe, en vente en pharmacie, des sachets à base de sel et de sucre à dissoudre dans l’eau. Les voyageurs se rendant dans des zones à risque de choléra peuvent prendre des sachets dans leurs bagages et les utiliser en cas de besoin.

En général le contenu de ces sachets doit être dissout dans de l’eau bouillante, à laisser ensuite refroidir.

Les femmes qui allaitent et souffrent de choléra peuvent continuer d’allaiter (sauf avis contraire du médecin).

Dans la plupart des cas, la phase de récupération du choléra (diminution des symptômes comme les diarrhées liquides) est rapide.

Des chercheurs ont montré que des compléments alimentaires contenant du zinc peuvent aider à diminuer l’intensité et la durée des diarrhées, particulièrement chez les enfants.

Vaccin contre le choléra

Vaccin contre le choléraActuellement, il existe des vaccins contre le choléra, même s’il existe qu’un seul fabriquant au niveau mondial5. Ces vaccins ne sont pas efficaces à 100%, on estime que leur efficacité est d’environ 70%, certaines sources comme le site suisse pharmavista parlent d’une protection de 85% à 6 mois. De plus, il s’agira souvent de répéter la vaccination, car la durée de son efficacité est en général de 6 mois. Notons aussi que certaines souches du vibrion cholérique n’ont pas de vaccin.
La vaccination ne doit donc pas remplacer les mesures de prévention à respecter.

La vaccination n’est pas conseillée chez des voyageurs, même ceux se rendant dans des zones à risque (sauf exception médicale).

Bons conseils

Certains bons conseils peuvent vous aider, en complément des traitements classiques, à soigner cette maladie :

– Si vous préparez vous-même une solution de réhydratation maison (à base de sel, sucre et eau), utilisez toujours de l’eau filtrée ou encore mieux bouillie puis refroidie. Il est aussi possible d’ajouter un conservateur chimique.

– Pendant la phase aiguë, en plus des solutés d’électrolytes, il faudra boire beaucoup de liquide pour remplacer toutes les pertes hydriques. Si vous êtes malade, ne mangez pas pendant les 3 à 4 heures qui suivent la prise de votre solution de réhydratation (en général à base de sucre, minéraux et eau)

– Ne prenez pas d’antibiotiques sans consulter votre médecin. Une mauvaise utilisation des antibiotiques peut augmenter la résistance à la bactérie causant le choléra, le V. cholerae.

– Evitez d’utiliser des médicaments contre la diarrhée, ceux-ci peuvent augmenter les symptômes du choléra

– En cas de maladie déclarée, rendez-vous toujours chez un médecin (centre médical, hôpital).

Prévention

Des mesures d’hygiène ainsi que des conseils pratiques de prévention permettent à vous-même et à la communauté de prévenir le choléra :

– Buvez toujours de l’eau potable. Si vous ne disposez pas d’eau potable, vous pouvez faire bouillir l’eau puis la laisser refroidir, ajoutez aussi si possible de l’hypochlorite de sodium (on peut en trouver en pharmacie) avant sa consommation. L’OMS recommande d’ajouter 6 mg d’hypochlorite de sodium pour chaque litre d’eau.

– Lavez bien les fruits et légumes avant de les manger.

– Mangez de préférence des aliments bien cuits, surtout les légumes.

– Pelez-bien les fruits et légumes.

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– Evitez d’utiliser des glaçons ou glaces.

– Brossez-vous les dents avec de l’eau en bouteille.

– Faites attention aux produits laitiers, comme les fromages et les glaces. Ces aliments peuvent être facilement contaminés par la vibrion choléra.

– Dans des zones d’endémie ou de pandémie de choléra, ne mangez pas d’aliments crus ou peu cuits, attention en particulier aux sushis.

– Déposez vos déchets dans des endroits appropriés

– Si vous voulez conserver les aliments, emballez-les bien

– Adoptez de bonnes habitudes d’hygiène personnelle comme se laver les mains régulièrement et en particulier avant chaque repas. Prenez des bains et douches régulièrement.

– Effectuez plusieurs fois par jour et surtout avant chaque repas une désinfection avec une lotion hydro alcoolique (contenant au minimum 70% d’éthanol).

– La vaccin, comme on l’a vu dans la partie traitement choléra, n’est pas très efficace, tout d’abord il ne fonctionne pas pour toutes les souches de choléra, son efficacité est en général seulement de 6 mois et il ne fonctionne que dans 70% des cas, certaines sources parlent d’une efficacité jusqu’à 85% (lire sous Traitements ci-dessus pour plus d’informations). Parlez-en à votre médecin pour davantage d’information sur la vaccination contre le choléra.

– Si vous voyagez, renseignez-vous toujours si l’endroit où vous vous rendez est dans une zone à risque ou non, afin de bien vous préparer. Par exemple prendre des sachets de réhydratation.

Sources & Références : 
Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Keystone-ATS (agence de presse suisse), Institut Pasteur, pharmavista.net (site suisse de référence sur les médicaments), TV5 Monde.

Rédaction : 
Xavier Gruffat (pharmacien)

Dernière mise à jour de la page : 
25.10.2022

Crédits photos et infographie :
Adobe Stock, Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch)

Comment traduit-on le choléra dans d’autres langues ?
  • Anglais : Cholera
  • Allemand : Cholera
  • Italien : colera
  • Portugais : cólera
  • Espagnol : cólera

Références scientifiques et bibliographie :

  1. Agence de presse suisse Keystone-ATS, avec notre partenaire Pharmapro.ch qui est client de l’agence. Le 30 septembre 2022
  2. “Science – The definitive visual guide”, Edition DK, 2021
  3. Agence de presse suisse Keystone-ATS, avec notre partenaire Pharmapro.ch qui est client de l’agence. Le 30 septembre 2022
  4. Agence de presse suisse Keystone-ATS, avec notre partenaire Pharmapro.ch qui est client de l’agence. Le 25 octobre 2022
  5. Agence de presse suisse Keystone-ATS, avec notre partenaire Pharmapro.ch qui est client de l’agence. Le 30 septembre 2022

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 25.10.2022
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