Physalis
Résumé
Plante médicinale utilisée pour son effet diurétique lors de goutte ou de troubles urinaires, se présente souvent sous forme de décoction ou de tisane.
Noms
Nom(s) français: Physalis alkekengi, alkékenge, cerise d’hiver, physalis, fruit orange
Nom scientifique: Physalis alkekengi
Nom anglais: Bladder cherry
Nom allemand: Lampionblume
Nom portugais: Fisális
Famille
Solanaceae (Solanacées)
Constituants
– Vitamines C et A
– Flavonoïdes
– Physaline
– Principe amer
Parties utilisées
– Baies (fruits), tiges, feuilles
Effets
– Diurétique (baies), fébrifuge (tiges et feuilles)
Indications
– Goutte, rhumatismes, affections rénales, calculs urinaires
Effets secondaires
Aucun connu (à notre avis)
Contre-indication
Aucune connue (à notre avis)
Interactions
Aucune connue (à notre avis)
Noms des préparations
En Suisse, demandez conseil dans votre pharmacie
Préparations – Sous quelle forme ? (formes galéniques)
– Baie (fruit entier)
Le physalis peut être consommé frais, préparé en salade, par exemple
– Tisane des baies
15 à 30 gr de fruits mûrs pour un demi-litre d’eau, 2 tasses par jour
– Décoction (des baies) ou en usage externe on peut utiliser la plante entière
– Poudre (des baies)
Où pousse le physalis ?
Cette plante pousse en Europe et dans d’autres régions du monde.
Quand récolter les baies de physalis ?
On récolte les baies en automne. Ces baies, orange ou rouges, sont extraites de leurs vésicules et mises à sécher sur des grilles, à l’ombre. Elles deviennent alors inodores, et ont un goût amer.
Remarques
– Cette plante diurétique est indiquée en cas de goutte. Les principes actifs retrouvés dans la baie du physalis accélèrent l’élimination de l’acide urique (cause de la goutte).
– Dans le genre physalis, il existe plusieurs dizaine d’espèces. Le Physalis alkekengi, décrit dans cette fiche, est particulièrement intéressant en phytothérapie.