Endométriose

Définition

cancer de l'estomac symptômeL’endométriose est une affection gynécologique, touchant les femmes en âge de procréer âgées essentiellement entre 25 et 40 ans. Dans la majorité des cas la maladie est bénigne.
Bien que les causes de l’endométriose soient mal connues, les spécialistes estiment que le cycle menstruel joue un rôle significatif avec l’importance d’un taux élevé d’oestrogène. La maladie est souvent douloureuse.

L’endométriose se caractérise par la présence de tissu utérin hors de la cavité utérine.

Pour rappel, l’utérus est recouvert d’un tissu, appelé endomètre qui permet à la femme à chaque cycle menstruel d’accueillir un ovule fertilisé (sorte de nid). Si l’ovule n’est pas fécondé, l’endomètre, sous l’action des hormones, va être éliminé et provoquer les saignements menstruels  (règles).

définition endométriose

L’endométriose peut être guérie par voie médicamenteuse ou chirurgicale, cela va dépendre du but poursuivi par la patiente. En effet, on n’envisagera pas d’ablation de l’utérus (hystérectomie) chez une patiente stérile à cause de l’endométriose. Dans ce cas, la voie médicamenteuse sera préférée.

L’endométriose n’est pas un cancer et n’augmente pas les risques de développer un cancer du col de l’utérus. La Mayo Clinic, célèbre institution médicale américaine de référence, estime dans un dossier sur cette maladie toutefois que les femmes souffrant d’endométriose ont un risque plus élevé de souffrir du cancer de l’ovaire.

Résumé de l’endométriose sous forme d’infographie

Epidémiologie

– Environ une femme sur dix dans le monde est atteinte d’endométriose1.

– Aux Etats-Unis selon un communiqué de presse publié en septembre 2017 de la Thomas Jefferson University, qui a réalisé une étude sur l’endométriose et la grossesse (lire ci-dessous sous Complications), environ 11% des femmes américaines souffrent d’endométriose.

– L’endométriose toucherait davantage les femmes caucasiennes que les femmes noires ou asiatiques.

Stérilité et endométriose
– Une étude réalisée par le New Brigham and Women’s Hospital aux Etats-Unis a montré que bien que les femmes souffrant d’endométriose ont un risque plus élevé d’être atteintes de stérilité en comparaison avec les femmes ne souffrant pas d’endométriose, la majorité des femmes atteintes de cette maladie ne souffrent pas de stérilité.
Cette étude qui a analysé les données de plus de 58’000 femmes a été publiée en mai 2016 dans la version online de la revue scientifique Human Reproduction.
Toujours selon cette étude, le pourcentage de femmes en général véhiculé par de précédentes études qui souffrent d’endométriose et qui sont stériles serait trop élevé, de l’ordre d’un facteur 2.

Causes

Les causes de l’endométriose restent mal connues.

Il est possible que des fragments d’utérus soient mal éliminés lors des menstruations. Ces fragments remonteraient alors dans les trompes et se fixeraient sur différents organes en formant des kystes :

– sur le muscle utérin (cas d’adénomyome)

– sur l’ovaire (lire aussi kyste de l’ovaire)

– sur le péritoine et sur l’intestin (plus rarement)

– sur le tractus urinaire

– sur les poumons

– sur la vessie.

Ces fragments, tout comme l’endomètre, réagissent aux variations hormonales du corps féminin. Ils se développent sous l’action des œstrogènes et de la progestérone, puis saignent quand les taux d’hormones chutent, lors des menstruations. Cela explique les saignements plus importants vécus par la femme, lorsque cette dernière est atteinte d’endométriose.

Mais ces fragments peuvent aussi mal s’écouler (puisqu’ils sont hors de l’utérus), ils peuvent alors s’irriter et provoquer des douleurs. Voir partie symptômes de l’endométriose

Il est cependant certain que ces fragments de tissu utérin réagissent aux œstrogènes (hormones caractéristiques chez la femme). Hors, ce taux hormonal est particulièrement important entre 25 et 40 ans. C’est pourquoi les femmes de cette tranche d’âge sont sujettes à l’endométriose. Ce taux baissant lors de la ménopause, la maladie tendrait à se résorber. C’est pourquoi il existe différentes stratégies de traitement de l’endométriose.

Une étude publiée en mars 2010 dans la revue américaine Human Reproduction a prouvé un lien clair entre l’alimentation et l’endométriose. En effet, les femmes qui consommaient en majorité des oméga-3 avaient 22% moins de risque de développer une endométriose et celles qui consommaient des mauvaises graisses (graisses trans) avaient au contraire 48% plus de risque de développer une endométriose. Cette étude a duré 12 ans et a été effectuée (observée) sur 70’000 femmes.

TélomèresHérédité 
Des facteurs génétiques influencent aussi l’apparition de l’endométriose. On sait que la probabilité de souffrir de cette affection passe de 1% à 7% lors de cas d’endométriose dans la famille proche. Des chercheurs de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni), de l’Institut de Recherche de Queensland en Australie et de Harvard (E.U.) ont identifié 2 chromosomes en lien avec le développement de l’endométriose (sur les chromosomes 1 et 7).
Des chercheurs français ont identifié un variant du gène en 2013 nommé DNMT3L. Si ce variant est présent, il augmente de 6 à 7 fois le risque de souffrir d’endométriose.

La gonorrhée est une cause possible de l’endométriose.

Personnes à risque

Le taux d’œstrogènes est très haut chez les femmes entre 25 et 40 ans, durant leur période de fécondité. L’endométriose touche de ce fait essentiellement cette catégorie de personnes.

Symptômes

L’endométriose peut être asymptomatique ou présenter certains symptômes. Ces derniers peuvent être très différents d’une femme à l’autre, ce qui rend le diagnostic difficile. Les principaux symptômes rencontrés lors d’endométriose sont les douleurs et la stérilité :

– Douleurs lors des menstruations (règles), pouvant varier d’intensité. Lire ci-dessous pour savoir à quel moment les douleurs apparaissent.

– Douleurs lors de l’ovulation.

– Douleurs pendant ou après les rapports sexuels (au fond du vagin).

– Douleurs de la miction ou de la défécation.

– Douleurs lors de l’insertion d’un tampon.

– Stérilité (lire ci-dessous également).

– Troubles de l’intestin au moment de la menstruation (selles molles ou constipation).

– Saignements importants pendant les règles ou entre les règles.

– D’autres symptômes qui apparaissent souvent pendant les règles : fatigue, diarrhée, nausées.

Les différentes douleurs sont expliquées par le dépôt de tissu utérin sur les différentes parties du corps. L’intensité de la douleur n’est pas forcément corrélée avec l’intensité de l’affection, mais sera différente selon les personnes. Ainsi, une femme souffrant d’une endométriose avancée, ne ressentira peut-être rien, d’où la difficulté de poser un diagnostic.

Par contre, les douleurs, une fois présentes, vont aller en s’amplifiant jusqu’à devenir parfois intolérables.

Les symptômes de l’endométriose peuvent apparaître :

– avant ou pendant les règles

– entre la période des règles

– pendant ou après un rapport sexuel

– pendant la miction

La femme souffrant d’endométriose peut présenter un ou plusieurs symptômes, ceux-ci peuvent être légers ou sévères.

Stérilité et endométriose
– Beaucoup de femmes souffrant d’endométriose rencontrent des difficultés à tomber enceinte, la cause de ce problème pourrait provenir des cicatrices laissées par cette affection, ce qui endommagerait les ovaires et les trompes utérines. Cela dit, même les femmes sans ce problème de tissu cicatriciel peuvent aussi avoir des difficultés à tomber enceinte. Il faut savoir qu’une endométriose ne porte pas de préjudice chez une femme enceinte et le bébé à venir. Les symptômes de l’endométriose s’améliorent souvent après une grossesse.
– La stérilité est souvent une cause permettant de diagnostiquer l’endométriose. En effet, certaines femmes ne ressentent rien, à part le fait de ne pas arriver à tomber enceinte. C’est seulement après plusieurs essais infructueux qu’elles découvrent leur maladie suite à un test d’infertilité.

Diagnostic

Plus la maladie sera détectée tôt et meilleures seront les chances de traitement. Malheureusement la maladie est souvent diagnostiquée tardivement, en moyenne 7 ans après le début réel de l’endométriose. Cette maladie peut par exemple être découverte dans un bilan d’une stérilité.

Le diagnostic de l’endométriose se fait en plusieurs étapes.
Anamnèse (le médecin pose des questions à la patiente). La description des symptômes peuvent amener le médecin à suspecter une endométriose (douleurs, infertilité)
– Examen gynécologique (le gynécologue va palper la région utérine et vaginale)
– Echographie : vérifier par des images qu’il n’y a pas de tissu utérin déplacé
– Laparoscopie : permet de confirmer le diagnostic et d’enlever les tissus utérins déplacé
– D’autres techniques d’imagerie médicale (ex. IRM)

Il existe depuis quelques temps des analyses génétiques à pratiquer avant la puberté à d’autres périodes si le médecin l’estime nécessaire. Ces tests identifient des variants génétiques qui augmentent le risque de souffrir de cette maladie (lire aussi: causes). Demandez conseil à votre médecin.

Lors de la laparoscopie, le médecin introduit au niveau du nombril un endoscope lui permettant d’inspecter la cavité abdominale. Il introduira également dans le bas-ventre des instruments lui permettant d’examiner les organes internes, de prélever des échantillons de tissus, ainsi que de détruire par laser ou un courant électrique, les différents foyers d’endométriose découverts.

Complications

Par le dépôt du tissu utérin hors de l’utérus, sur la région des ovaires, des trompes ou dans le péritoine, l’endométriose perturbe la fertilité de la femme atteinte.

– les douleurs parfois existantes lors d’endométriose, peuvent rendre impossible l’acte sexuel

– le tissu utérin déplacé peut former des kystes et empêcher la fécondation de se faire ;

– le tissu utérin déplacé peut empêcher la nidation de l’ovule fécondé.

Ainsi, lors de fréquents essais infructueux de grossesse, il faudra également songer à l’endométriose. Ainsi, plus vite la maladie est traitée, plus les chances de succès sont grands et l’infertilité combattue.

Les femmes souffrant d’endométriose peuvent développer un endométriome (sorte de kyste ovarien).

Par ailleurs, les femmes atteintes d’endométriose présentent souvent de l’anxiété ou de la dépression, en lien avec la sévérité des symptômes. Pour mesurer la dépression d’une femme souffrant d’endométriose, l’inventaire de Beck peut être utilisé (en anglais : Beck Depression Inventory-BDI).

Grossesse – accouchement et endométriose 
grossesse cause fatigueUne étude publiée en septembre 2017, pour être précis une méta-analyse ou étude d’études portant sur plus d’un million de femmes, a montré que les femmes enceintes atteintes d’endométriose présentaient un risque accru de souffrir de nombreuses complications pendant la grossesse et lors de l’accouchement, y compris en cas de naissance prématurée et de césarienne. Une femme souffrant d’endométriose a notamment des risques plus élevés de fausse couche, de bébé prématurité ou d’accouchement par césarienne. Cette étude réalisée par la Thomas Jefferson University, située à Philadelphie en Pennsylvanie (Etats-Unis), a été publiée online le 2 septembre 2017 dans le journal scientifique Fertility and Sterility (DOI : 10.1016/j.fertnstert.2017.07.019).

Traitements

Le traitement de cette maladie va dépendre du but thérapeutique recherché : traiter les douleurs, l’infertilité ou éviter une récidive. En effet, chez une femme ne cherchant plus à tomber enceinte, on pourra songer à une hystérectomie, ce qui ne pourra pas être possible chez une femme désireuse d’enfanter. Par contre, chez une femme proche de la ménopause, on ne pratiquera pas forcément l’hystérectomie, vu que les taux d’œstrogènes vont diminuer avec la ménopause. On contrôlera donc les douleurs avec des antalgiques et des anti-inflammatoires.

Premier traitement possible : 
Pour les cas légers d’endométriose, notamment avec des douleurs pelviennes (bas du ventre), un traitement à base de contraceptifs oraux peut être initié par la patiente. Si la situation ne s’améliore pas après 3 mois ou que l’endométriose semble s’être aggravée, d’autres traitements peuvent être prescrits par le médecin (ex. agonistes de la LHRH, lire davantage ci-dessous).

Le traitement de l’endométriose doit être adapté et individualisé pour chaque femme.

1. Soigner, calmer la douleur :

La prise d’antalgiques, d’anti-inflammatoires (AINS comme l’ibuprofène) ou de pilules contraceptives permettent de calmer la douleur. Les foyers d’endométriose se comportant comme l’utérus, vont donc réagir aux hormones contenues dans la pilule contraceptive. Cela aura pour conséquence une diminution des douleurs et des saignements, sans pour autant guérir l’endométriose définitivement. En effet, à l’arrêt des pilules, des antalgiques ou des anti-inflammatoires, les douleurs recommenceront.

2. Traitement hormonal ciblé :

Pour faire diminuer le taux d’hormones féminines (œstrogènes et progestérone), et ainsi assécher les foyers d’endométriose, il est possible de donner des agonistes de la LHRH (=GnRH ou gonadolibérine). Ce traitement est compatible avec une opération. Par ce traitement hormonal, on évite les douleurs et la survenue de nouveaux foyers d’endométriose. Ces traitements peuvent provoquer comme effet secondaire une ménopause artificielle réversible à l’arrêt du traitement avec bouffées de chaleurs, sécheresse vaginale, etc. Ils peuvent aussi mener à de l’ostéoporose (par décalcification). C’est pourquoi en général ces traitements ne sont pas utilisés pendant plus de 6 mois.

Les médecins peuvent également prescrire des oestroprogestatifs, progestatifs purs ou encore des anti-aromatases.

Le danazol peut aussi être utilisé en cas de douleurs modérées. Une ménopause secondaire réversible peut également apparaître avec ce traitement.

La plupart de ces traitements sont administrés par voie injectable ou nasale.

Il existe sur le marché suisse le médicament Visanne® à base de dienogest (de la firme Bayer) depuis 2012, indiqué contre l’endométriose. Le dienogest est un type de progestérone qui inhibe la production d’oestrogènes au niveau de l’endomètre. Il s’agit d’un médicament en prise orale en vente sur ordonnance, demandez conseil à votre médecin. Dès 2019, des médicaments génériques du dienogest sont disponibles sur le marché suisse2.

3. Soigner l’infertilité :

Il existe plusieurs traitements possibles en cas d’infertilité et ceux-ci vont dépendre de l’âge de la patiente, du degré d’endométriose et s’il y a d’autres causes que cette maladie pouvant mener à la stérilité. Parlez-en à votre médecin.

La prise d’antalgique, d’anti-inflammatoire ou de pilules contraceptives ne sera pas suffisante dans ce cas. Il faudra avoir recours à la chirurgie (laparoscopie) pour enlever les tissus déplacés et kystes. Ce type de chirurgie permet de préserver l’utérus et au maximum possible les tissus ovariens. Il faudra parfois répéter cette opération suite à de nouveaux foyers d’endométriose.

Pour de plus amples détails concernant la laparoscopie, voir ci-dessus la partie Diagnostic de l’endométriose.

4. Hystérectomie :

Cette opération, consistant en l’ablation de l’utérus et des ovaires n’est envisagée que lorsque la femme ne désire plus enfanter et que l’endométriose, bien que traitée, récidive. Une fois les ovaires enlevés, il n’y a plus de fabrication d’œstrogènes, donc plus d’endométriose. Cependant les symptômes de la ménopause peuvent commencer.

5. Acupuncture :

Cette médecine complémentaire peut être un traitement utilisé en complément des médicaments classiques (ex. hormones), en particulier chez les adolescentes.

6. Chirurgie (non hystérectomie) :

Il existe aussi une chirurgie dites conservatrice (en anglais Conservative surgery) qui est particulièrement adéquate chez des femmes qui veulent tomber enceinte. Cette chirurgie a pour but d’enlever le maximum de tissu déplacé tout en préservant l’utérus et les ovaires.

Remarque sur l’hormonothérapie : 
Une étude menée sur 52 femmes par des chercheurs de l’Université de Yale (États-Unis) a montré qu’un traitement unique ne convenait pas à toutes les femmes qui ont eu recours à l’hormonothérapie. Cette méthode qui constitue le traitement standard de premier choix pour toutes les femmes atteintes d’endométriose est un traitement hormonal, spécifiquement à base de progestatif.
Les chercheurs ont trouvé qu’il existe une association significative entre le statut du récepteur de la progestérone (PR) et la réactivité à la thérapie à base de progestatif. Celles dont les lésions endométriotiques étaient PR-positives répondaient beaucoup mieux au traitement par progestatif, tandis que celles dont les lésions étaient PR-négatives ne bénéficiaient que d’un léger soulagement. L’efficacité de l’hormonothérapie dépend ainsi de la présence du récepteur de la progestérone (PR) dans les lésions endométriosiques d’une femme.
L’équipe de recherche a conclu que le fait de connaître le statut de PR d’une femme pourrait les aider à développer une approche “nouvelle, ciblée, fondée sur la précision” pour traiter et gérer l’endométriose individuellement. Cette étude a été publiée le 25 octobre 2018 dans the Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (DOI : 10.1210/jc.2018-01227/5139742).

Remèdes naturels

La phytothérapie peut venir compléter la thérapie classique pour soigner l’endométriose, voici une plante qui peut vous aider:

– Le gatillier, à prendre sous forme de gélule ou de comprimés ;

– Le soja, à prendre sous forme de gélule ou d’aliment (le soja pourrait avoir un effet favorable sur l’endométriose).

Bons conseils

Le meilleur bon conseil est de consulter un gynécologue pour tout symptôme évocateur de l’endométriose, un diagnostic précoce facilite grandement le traitement et réduit le risque de complications.

Le traitement dépendant du but thérapeutique recherché, il s’agira de bien discuter avec le médecin des différentes possibilités.

– Comme bon conseil vous pouvez appliquer une bouillotte sur l’endroit douloureux pour calmer les fortes douleurs de l’endométriose.

– L’endométriose est une maladie qui peut fortement affecter la qualité de vie de la patiente, celle-ci pourra souffrir de douleurs, de difficultés à avoir des relations sexuelles, à tomber enceinte, etc. Tout cela peut altérer le niveau émotionnel et mener dans certains cas à une dépression. Consulter un psychologue est dans ce cas précis fortement recommandé.

– La pratique de sport ou d’exercice permet de soulager les symptômes de l’endométriose. La production d’endorphines pendant l’exercice physique provoque une sensation de plaisir et peut diminuer la douleur associée à cette affection.

– Une alimentation équilibrée peut aussi avoir un effet positif sur l’endométriose.

Prévention

– La consommation d’oméga-3 a un effet préventif sur l’endométriose (et les douleurs menstruelles). Il a aussi été prouvé en mars 2010 que la consommation de graisses trans augmentait de 48% le risque de développer une endométriose. Par contre consommer des oméga-3 diminuait le risque de 22%.

Sources & Références : 
Brigham and Women’s Hospital (Etats-Unis), Mayo Clinic, Fertility and Sterility (DOI : 10.1016/j.fertnstert.2017.07.019), Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (DOI :10.1210/jc.2018-01227), PHARMA-INFO (journal des pharmaciens du canton d’Argovie).

Ecriture du dossier : 
Xavier Gruffat (pharmacien)

Dernière mise à jour : 
15.04.2023

Crédits photos et infographie : 
Creapharma.ch, Adobe Stock

Comment traduit-on l’endométriose dans d’autres langues ?
  • Anglais : Endometriosis
  • Allemand : Endometriose
  • Italien : endometriosi

Références scientifiques et bibliographie :

  1. Zondervan KT et al. Endometriosis. N Engl J Med 2020; 382: 1244-1256
  2. Journal suisse alémanique spécialisé PHARMA-INFO d’avril 2019 et de janvier 2020, journal édité par les pharmaciens du canton d’Argovie en Suisse

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 15.04.2023
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