Maladie de Lyme (borréliose)
Dernière révision médicale le : 01.09.2024
Auteur : Xavier Gruffat, pharmacien
Définition
La maladie de Lyme est une infection causée par la bactérie Borrelia burgdorferi ou d’autres bactéries du même genre appelées borrélies. Cette bactérie est surtout transmise à l’homme par des tiques (découvrez notre dossier complet sur les tiques). Elle n’est pas contagieuse entre être humains. Cette maladie est aussi appelée borréliose, maladie de Lyme-borréliose ou borréliose de Lyme. C’est la maladie transmise par les tiques la plus courante en Amérique du Nord et en Europe1.
La maladie de Lyme peut provoquer notamment des problèmes dermatologiques et articulaires. La maladie commence souvent par une éruption cutanée autour du point de piqûre.
Il n’existe actuellement pas de vaccin disponible sur le marché, même si à la fin du 20ème siècle et au début du 21ème siècle il existait un vaccin appelé Lymerix (son nom commercial) pour prévenir la maladie de Lyme. Lire davantage sous Traitements ci-dessous concernant la vaccination
Dans certaines régions comme en Suisse le taux d’infection des tiques par la bactérie Borrelia burgdorferi serait d’environ 50%.
Les tiques peuvent transmettre d’autres maladies comme la redoutable encéphalite à tiques verno-estivale (appelée aussi FSME, provenant de son nom allemand). Dans la plupart des régions et pays, la maladie de Lyme est plus fréquente que l’encéphalite à tiques verno-estivale.
Epidémiologie
Suisse
– En Suisse environ 10’000 personnes contractent chaque année la maladie de Lyme selon des données de mars 2017 de l’OFSP. Lire aussi sur notre site partenaire : Suisse : près de deux fois plus de cas d’encéphalite à tiques (03.06.2020)
– En Suisse, en 2022 les tiques porteuses de la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme représentaient de 5 à 30% de leur population (même jusqu’à 50% à certains endroits).
France
– En France, en 2023 10 à 15% des tiques étaient porteuses de la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme2.
Etats-Unis
– Aux Etats-Unis, en 2022 les Centers for Disease Control and Prevention (CDC)3 estimaient à environ 476’000 le nombre de personnes qui pourraient souffrir de la maladie de Lyme chaque année en citant une méthode d’analyse. Même si officiellement chaque année aux Etats-Unis, seulement environ 30’000 cas de maladie de Lyme – soit plus de 10 fois moins que le chiffre précédent – sont signalés aux CDC par les états américains.
– Aux Etats-Unis, en 2023 jusqu’à 40% des tiques étaient porteuses de la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme4.
Monde
– Dans le monde, plus de 14% de la population mondiale a eu la maladie de Lyme, selon une méta-analyse publiée le 14 juin 2022 dans la revue scientifique BMJ Global Health5. Les hommes de plus de 50 ans vivant en campagne sont les plus à risque, toujours selon cette étude. L’Europe centrale présente le taux d’infection le plus élevé avec 20%. Chez 14,5% des 160’000 participants au total de cette méta-analyse, des anticorps contre la bactérie Borrelia burgdorferi ont été trouvés dans le sang. Les agriculteurs et autres travailleurs qui interagissent régulièrement avec des animaux hôtes comme les chiens et les moutons sont les plus à risque d’être piqués par une tique infectée, selon l’étude.
Causes
La maladie de Lyme est provoquée par la bactérie Borrelia burgdorferi ainsi que d’autres bactéries du même genre appelées en français borrélies. Ces bactéries sont transmises par les tiques lors d’une piqûre sur la peau de l’homme. Seulement une partie des tiques sont infectées par la ou les bactéries.
Bactéries
Pour être plus précis, la maladie de Lyme est causée par des spirochètes appartenant au complexe Borrelia burgdorferi, au sens large. Ce complexe comprend plusieurs espèces pathogènes pour l’homme : Borrelia burgdorferi sensu stricto, B. afzelii, B. garinii, B. bavariensis, B. spielmanii, B. valaisiana et B. lusitaniae, comme le relevait l’Institut Pasteur dans un communiqué de presse publié en septembre 2018.
Tiques
Les bactéries sont transmises par une piqûre de tique dure du genre Ixodes (en anglais on parle de deer tick). En Europe, elle est transmise principalement par les tiques Ixodes ricinus. Les tiques peuvent parasiter un large éventail d’hôtes, toujours selon l’Institut Pasteur.
Morsure de lymphes
Il existe plusieurs stades de développement de la tique (larve, nymphe et adulte) susceptible de mordre l’homme. Néanmoins, les transmissions de bactéries sont plutôt dues à des morsures de nymphes, dont la densité est plus élevée et qui du fait de leur petite taille passent plus facilement inaperçues, selon l’Institut Pasteur.
Transmission et durée de fixation de la tique (> 36 heures)
On estime que les tiques infectées transmettent la maladie de Lyme à l’homme seulement lorsqu’elles restent fixées sur la peau pendant plus de 36 heures6, certaines sources parlent aussi d’une durée de plus ou moins 24 heures – parfois même déjà 12 heures, notamment sur le continent européen (lire paragraphie ci-dessous). D’où l’intérêt de contrôler sa peau après une sortie dans un lieu à risque comme en forêt et en cas de tique de l’enlever rapidement (lire sous Traitements). Cet intervalle de 36 heures ou plus provient du fait que la tique lors de la piqûre commence par aspirer du sang qui va s’accumuler dans son système digestif (de la tique) puis c’est seulement lorsque la tique régurgite, soit environ après 36 heures, qu’elle peut transmettre la bactérie à l’homme.
Comme on peut le voir sur l’infographie ci-dessous, chargée de sang la tique peut augmenter passablement de volume après la piqûre7.
En Europe, peut-être moins de 24 heures
Une étude de l’Institut Pasteur publiée le 31 juillet 2018 dans le journal scientifique Frontiers in Microbiology (DOI : 10.3389/fmicb.2018.01722) a montré dans une étude réalisée sur des souris que la transmission de la bactérie pouvait avoir lieu moins de 24 heures après la piqûre. En effet, contrairement aux souches américaines, toutes les espèces européennes de B. burgdorferique étudiées par les scientifiques de l’Institut Pasteur ont été détectées dans les glandes salivaires des tiques adultes avant le repas sanguin, suggérant la possibilité d’une transmission rapide des bactéries lors de la piqûre. En bon accord, l’infection se produit dans les premières 24 heures suivant la morsure de la tique adulte. De plus, l’analyse montre que les nymphes infectées par les espèces européennes de B. burgdorferi sont capables de transmettre ces pathogènes dans les 12 heures qui suivent l’attachement des tiques. Cette étude prouve que la transmission de B. burgdorferi peut survenir plus rapidement que ce qui est spécifié dans la littérature. Il est donc nécessaire d’enlever les tiques le plus tôt possible après la piqûre afin de prévenir l’infection.
Réchauffement climatique
Un nombre élevé de personnes souffrant de la maladie de Lyme dans les années 2010 notamment aux Etats-Unis pourrait provenir du réchauffement climatique, provoquant une migration des oiseaux différente et favorisant ainsi le développement des tiques.
Autres voies de transmission
La transmission de la maladie de Lyme peut aussi s’effectuer de la mère à l’enfant avec une transmission in utero. Certains spécialistes estiment aussi que la maladie peut être transmise par voie sexuelle.
Symptômes
La maladie de Lyme peut mener à des problèmes dermatologiques et articulaires (arthrite), parfois même neurologiques8. Remarquons que dans de nombreux cas la maladie est dite asymptomatique (sans symptôme). On classifie souvent la maladie de Lyme en trois stades distincts (primaire, secondaire et tertiaire) mais qui peuvent se chevaucher.
Eruption cutanée (parfois qualifié de phase primaire)
Au lieu de la piqûre, une éruption (rash en anglais) peut se manifester avec notamment une petite bosse de couleur rouge, en parle aussi d’éruption cutanée en forme d’œil de bœuf (en anglais : bull’s eye rash). Après plusieurs jours, l’éruption peut augmenter de diamètre (s’étend de façon concentrique). Il faut savoir que seulement environ 10% des personnes piquées par une tique infectée (par la bactérie) vont développer une éruption cutanée, en tout cas selon des informations américaines provenant de la Mayo Clinic. Les éruptions cutanées peuvent apparaître 3 à 30 jours après la piqûre de tique9, mais souvent plutôt 7 à 14 jours après la piqûre10. Dans le jargon médical, on appelle cette phase primaire d’érythème chronique migrant.
Symptômes ressemblant à la grippe (en anglais flu-like symptoms) (phase primaire)
Le patient peut aussi ressentir des symptômes ressemblant à une grippe comme de la fièvre, de la fatigue, de maux de gorge, des douleurs musculaires et des maux de tête.
Remarque : chez un patient qui ne présente pas d’éruption cutanée mais des symptômes ressemblant à la grippe, le diagnostic s’avère souvent difficile pour le médecin.
Symptômes ou signes neurologiques ou cardiaques (phase secondaire)
Des manifestations neurologiques peuvent apparaître après une piqûre de tiques avec transmission de la bactérie Borrelia burgdorferi (ou autres bactéries). Les symptômes peuvent être une méningite, des douleurs dans le dos et la nuque ainsi que des paralysies du visage. Dans la phase secondaire, on note aussi des troubles ou signes cardiaques comme des douleurs thoraciques ainsi que des troubles oculaires. La phase secondaire dure de quelques semaines à quelques mois.
Symptômes plusieurs semaines après la piqûre – y compris la forme chronique ou syndrome (phase tertiaire ou secondaire)
Il peut également s’installer chez le patient une maladie de Lyme chronique, c’est-à-dire avec des symptômes qui perdurent plus de 6 mois après la piqûre. Cette forme chronique se manifeste surtout en cas d’échec d’une thérapie avec des antibiotiques.
Les symptômes spécifiques de la maladie de Lyme chronique ou qui apparaissent plusieurs semaines ou mois après la piqûre11 sont notamment des douleurs articulaires (en anglais : joint pain) avec des signes inflammatoires typiques (rougeur, chaleur, douleur, enflure) ainsi que des troubles neurologiques (en anglais : neurological problems) menant parfois à des pertes de mémoire à court terme surtout.
D’autres symptômes moins fréquents peuvent être des palpitations cardiaques, une inflammation oculaire, une hépatite, une grande fatigue, de l’essoufflement ou des vertiges.
Lire aussi aussi sous Traitements ci-dessous.
Remarques sur les piqûres de tiques :
– En général, une piqûre de tique passe souvent inaperçu, car cet arachnide véhicule des substances anesthésiques masquant la douleur de la piqûre.
C’est pourquoi après chaque promenade en forêt (dans les zones à risques) il est important de surveiller les régions de la peau exposées afin d’observer la présence ou non de tiques et, le cas échéant, de les retirer.
– Dans la majorité des cas (de l’ordre de 80 à 90%) les tiques infectées ne provoqueront aucune complication, toutefois dans environ 10% des cas mais des variations peuvent exister d’une région à l’autre une personne peut développer la FSME ou la maladie de Lyme.
Diagnostic
En plus des signes cliniques (voir sous Symptômes ci-dessus), le diagnostic est surtout basé sur la détection d’anticorps contre la bactérie à l’origine de la maladie : Borrelia burgdorferi. La détection de ces anticorps n’est pas toujours facile, notamment dans les premiers stades de la maladie (premières semaines12), car le corps met un certain temps avant de les produire.
Même si Borrelia burgdorferi n’est pas un virus mais une bactérie, elle se comporte dans l’organisme un peu sur la même logique que le virus HIV (virus du SIDA) en ayant une capacité à “se cacher” dans le corps. C’est notamment pour cette raison que le traitement de la forme chronique de la maladie Lyme peut être difficile.
Des tests du liquide synovial peuvent aussi être réalisés.
Traitements (médicaments)
Pour les traitements préventifs, lire ci-dessous sous Prévention et Bons conseils
Médicaments contre la maladie de Lyme
La maladie de Lyme se traite au moyen d’antibiotiques.
Les médecins prescrivent en général un traitement quotidien à base de doxycyline 200 mg pendant 20 jours, parfois la thérapie peut varier de 10 jours à 1 mois13.
D’autres antibiotiques utilisés sont la céfuroxime, l’amoxicilline ou l’azithromycine.
Si la maladie atteint le système nerveux central, le médecin peut prescrire des antibiotiques sous forme intraveineuse pour une durée généralement de 14 à 21 jours14.
L’administration d’antibiotiques doit être précoce, autrement dit commencer le plus vite possible (en général dans les 72h après le retrait de la tique15, voire même moins de 24h surtout en Europe car les tiques transmettent plus rapidement la bactérie), afin de traiter correctement la maladie de Lyme et éviter une forme chronique ou des complications. Environ 85% à 90% des personnes traitées avec les antibiotiques vont mieux, mais environ 10% à 15% progressent vers une forme chronique de la maladie de Lyme16 (appelée aussi syndrome, lire ci-dessous).
Maladie de Lyme chronique (Lyme arthritis en anglais), ou plutôt un syndrome
– Si après un traitement à base d’antibiotiques la maladie de Lyme ne disparaît pas et que les symptômes perdurent 6 mois après la piqûre, on parle de maladie de Lyme chronique. Il s’agit d’une maladie inflammatoire articulaire chronique qui touche surtout les genoux17. Des symptômes neurologiques peuvent aussi apparaître. En général, ces symptôme apparaissent des semaines ou mois après la piqûre de tique dans le cas où le premier traitement antibiotique pris dans les heures ou jours qui suit la piqûre n’a pas fonctionné.
– La maladie de Lyme chronique porte aussi de plus en plus le nom de syndrome post-Lyme, en anglais Post-Treatment Lyme Disease Syndrome, c’est-à-dire le syndrome de la maladie de Lyme après traitement. Ce syndrome reste peu compris, il se caractérise notamment par une ou des douleurs articulaires, de la fatigue et une difficulté à penser ou réfléchir18. Les scientifiques préfèrent en général le thème de syndrome, car il n’existe pas à ce jour de données scientifiques mettant en évidence que le syndrome (ou maladie) soit du à une persistance de la bactérie dans le corps. Pour être précis ce syndrome post-Lyme n’est plus une infection bactérienne, mais un état après une maladie de Lyme survenue. On parle alors de «troubles résiduels ou persistants» après une maladie de Lyme. Un syndrome post-Lyme ne peut pas être traité avec des antibiotiques.
Utilité des antibiotiques pour le “Lyme long” ?
Chez certains patients, la maladie peut être particulièrement difficile à traiter, car la bactérie peut rester “dormante” dans le corps menant à des dommages potentiels. En fait, des études ont montré que prendre des antibiotiques sur une longue durée n’a pas d’effet sur l’amélioration des symptômes du syndrome post-Lyme (ou selon l’appellation maladie de Lyme chronique) et ces médicaments peuvent même avoir des effets secondaires dangereux sur le long terme19.
Vaccination contre la maladie de Lyme :
Actuellement (septembre 2024, à la mise à jour de ce dossier), il n’existe pas de vaccin disponible sur le marché pour prévenir la maladie de Lyme. Toutefois, depuis 1998 et pendant quelques années il existait sur le marché un vaccin appelé Lymerix (nom commercial) pour prévenir la maladie de Lyme. Mais comme l’a relevé un article du Figaro datant de juin 2018, ce vaccin commercialisé à l’époque par SmithKline Beecham (actuellement GSK) a été retiré du marché en 2002. Les deux raisons principales étaient des ventes trop faibles et une accumulation de procès en “class action” à cause de supposés graves effets secondaires, selon les personnes vaccinées. Pourtant et toujours selon le Figaro qui site des études, ce vaccin Lymerix était efficace et victime du mouvement dit “anti-vaccin”.
En 2018, le laboratoire franco-autrichien Valneva menait des recherches avancées pour la mise sur le marché ces prochaines années d’un vaccin contre la maladie de Lyme. Le vaccin de Valneva agit notamment au niveau de la tique et pas seulement de l’être humain comme la plupart des autres vaccins. En effet, après que la tique ait piqué un être humain, le sang est aspiré par la tique et se retrouve dans son système digestif. C’est à ce moment que les anticorps, provenant de la réaction au vaccin de l’être humain, bloquent la prolifération de la bactérie dans le système digestif de la tique.
Prévention
– Première chose à faire après une piqûre de tiques :
Enlevez la tique avec une pince (modèles en vente en pharmacie ou utiliser une pince à épiler, en anglais on parle de tweezer) le plus vite possible, désinfectez la piqûre et observez l’évolution. En cas d’augmentation de la taille de la piqûre ou de fièvre consultez un médecin.
– Lors de promenades en forêt dans des zones endémiques de la maladie utilisez des produits répulsifs efficaces contre les tiques (attention toutefois, car tous les produits n’ont pas une efficacité prouvée, renseignez-vous auprès d’un spécialiste pour trouver le bon répulsif).
Des produits à base de DEET ou perméthrine (en anglais permethrin) sont efficaces20. Il n’est pas nécessaire d’appliquer du spray à base de DEET ou perméthrine sur le visage21.
Lire également dans notre dossier complet sous piqûres d’insectes les différents révulsifs à disposition
– Lors de sorties en forêt dans des zones endémiques pour les tiques, rentrez les chemises et pulls dans le pantalon, recouvrez les chaussettes des pantalons. De plus, portez des vêtements de couleur claire, car les tiques se voient mieux sur fond clair.
Bons conseils
Retirer la tique
Vérifiez, après une sortie en forêt (surtout en zone endémique) que vous n’ayez pas une tique sur votre peau. Si oui, il faut l’enlever le plus rapidement possible, il existe en pharmacie des pinces spéciales qu’on nomme tire-tique (la tique se fixe avec une forme de colle à la peau ce qui oblige à l’utilisation de pince). Pour enlever les tiques, vous pouvez aussi utiliser une pince à épiler. Lorsque vous retirez la tique, essayez de ne pas la tordre, car les parties buccales de la tique pourraient se détacher et rester dans la peau22. Si vous n’arrivez ou ne voulez pas le faire vous-même, votre pharmacien ou médecin peut vous aider.
Il faut être rapide, car les tiques infectées transmettent la maladie de Lyme seulement lorsqu’elles restent fixées sur la peau pendant un laps de temps relativement long, vraisemblablement plus de 24 ou 36 heures (mais comme on l’a vu ci-dessus sous Causes en Europe la durée pourrait être inférieure à 24h). Vous avez donc une marge de sécurité. N’oubliez également pas de bien désinfecter la piqûre, noter la date de la piqûre et observer son évolution.
Remarques utiles :
– L’utilisation d’huile ou d’éther sur la tique et sa piqûre semble n’avoir aucun effet sur l’évolution négative ou positive de la maladie de Lyme. En résumé, n’utilisez pas ces produits.
– Relevons que les tiques qu’on retrouve par exemple sur des animaux de compagnie (chiens, chats) ne sont pas porteuses de tiques qui peuvent véhiculer des virus ou bactéries (responsables des problèmes médicaux). Le risque est donc selon un médecin suisse qui s’exprimait dans le journal Astrea (Journal pour les pharmacies) en septembre 2010 proche de zéro d’attraper une maladie (Lyme, FSME). N’ayez donc pas peur des tiques de vos chiens. Attention toutefois, si vous allez en forêt avec votre chien, il faudra au retour de la promenade aussi contrôler la peau du chien à la recherche de piqûre de tiques.
Découvrez aussi notre page spéciale sur les tiques
Nom anglais de la maladie :
Lyme Disease
Lire aussi :
– Tiques : mieux comprendre la maladie de Lyme avec le spécialiste suisse Felix Ineichen (juin 2023)
– Interview avec un spécialiste suisse des tiques, M. Felix Ineichen (avril 2022)
Crédits photos :
Adobe Stock, Pharmanetis Sàrl
Historique de la mise à jour – Dossier revu médicalement :
– 01.09.2024 (par Xavier Gruffat, pharmacien)
– 09.04.2024 (par Xavier Gruffat, pharmacien)
– 31.08.2023 (par Xavier Gruffat, pharmacien)
Références scientifiques et bibliographie :
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- Le Figaro, édition imprimée, le 19 juillet 2023
- Lyme Disease > Data and Surveillance, article datant du 29 août 2022, accédé par Creapharma.ch le 6 juin 2023
- The Wall Street Journal, édition imprimée, le 6 juin 2023
- Agence de presse suisse Keystone-ATS, avec notre partenaire Pharmapro.ch qui est client de l’agence. Le 14 juin 2022. Etude : Dong Y, Zhou G, Cao W, et al – Global seroprevalence and sociodemographic characteristics of Borrelia burgdorferi sensu lato in human populations: a systematic review and meta-analysis – BMJ Global Health 2022;7:e007744.
- Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
- Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 7, édition de mai 2024 parlant de la maladie de Lyme (en anglais : Lyme disease)
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- The Wall Street Journal, édition imprimée, le 6 juin 2023
- Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 3, édition d’août 2023 parlant de la maladie de Lyme (Lyme disease)
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- The Wall Street Journal, édition imprimée, le 6 juin 2023
- SANJEEV NANDA (M.D.), Mayo Clinic a-z Health Guide, WHAT YOU NEED TO KNOW ABOUT SIGNS, SYMPTOMS, DIAGNOSIS & TREATMENT, 2nd edition, Rochester, Mayo Clinic Press, 2023.
- The Wall Street Journal, édition imprimée, le 6 juin 2023
- The Wall Street Journal, édition imprimée, le 6 juin 2023
- Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
- The Wall Street Journal, édition imprimée, le 6 juin 2023
- Compte Instagram d’Océane Sorel DVM, PhD, scientifique. @thefrenchvirologist, le 7 juin 2023 – Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 7, édition de mai 2024 parlant de la maladie de Lyme (en anglais : Lyme disease)
- Site de la Mayo Clinic, article datant du 13 mai 2020 et accédé le 14 mai 2020
- Site de la Mayo Clinic, article datant du 13 mai 2020 et accédé le 14 mai 2020
- The Wall Street Journal, citant les CDC américaines, édition imprimée, le 6 juin 2023