Dernière mise à jour de la page : 27 novembre 2021
Le variant Delta (du SARS-CoV-2) provoquant la Covid-19 est très fortement majoritaire dans presque tous les pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Une 3ème dose de vaccin (rappel ou booster) a désormais été autorisée à la majorité de la population (en général plus de 16 ou 18 ans) comme aux Etats-Unis, dans l’Union Européenne (UE) ou en Suisse. La vaccination continue à être très efficace pour prévenir la mort. En effet, une étude des CDC américaines divulguée le 10 septembre 2021 a montré que les personnes vaccinées avaient 11 fois moins de risque de mourir de la Covid-19 (avec le variant Delta) que les non vaccinées, selon le Wall Street Journal. Mais la protection contre l’infection a chuté d’environ 60% à 40% avec le variant Delta, comme l’expliquait l’OMS le 24 novembre 20211. Creapharma.ch fait le point sur le variant Delta sous forme de questions fréquentes (FAQs).
Questions fréquentes sur le variant Delta (Covid-19)
- Δ Qu'est-ce que le variant Delta ?
Le SARS-CoV-2 est le virus à l’origine de la Covid-19. SARS-CoV-2 est le nom du virus, mais il existe différents variants dits problématiques qui ont des noms différents. Dans ce cas on parle de variant Delta. Dans le monde, le 10 septembre 2021 environ 88% des cas de Covid-19 étaient provoqués par le variant Delta, 99% aux Etats-Unis2.
Dans certains pays comme en France, environ 99% des cas sont liés au variant Delta en novembre 2021. Les médias en parlent moins, car il est presque évident que la majorité des cas de Covid-19, en tout cas en Europe, sont liés au variant Delta. Mais depuis fin novembre 2021, un nouveau variant identifié en Afrique du Sud semble remettre la problématique des variants au centre des médias.Comme tous les virus, le SARS-CoV-2 mute : quand il se réplique dans l’organisme humain, des erreurs se produisent. La plupart de ces mutations sont sans conséquence mais certaines peuvent lui donner un avantage pour sa survie.
Le variant Delta est appelé aussi B.1.617 ou variant “indien” (nom donné au départ). Ce variant a été détecté dans l’ouest de l’Inde en octobre 2020. Il est qualifié de “double mutant” parce qu’il est notamment porteur de deux mutations préoccupantes au niveau de la protéine de pointe (“Spike”) du virus SARS-CoV-2. Comme on peut le constater dans l’infographie ci-dessous la protéine de pointe ou Spike du variant Delta s’ouvre “comme une fleur”, ce qui semble augmenter fortement sa contagiosité.Références scientifiques et bibliographie :
- Covid-19 : à cause de Delta, les vaccins ne protègent qu’à 40% de la transmission, selon l’OMS, Le Figaro et APF, 24 novembre 2021
- The Wall Street Journal, édition du 11 septembre 2021, chiffres provenant des CDC américains
- 😷 Est-ce que le variant Delta est plus contagieux ?
Oui, au moins 2 fois plus contagieux que la souche originale du virus, dite de Wuhan (Chine).
La contagion du variant Delta est 64% plus élevée que le variant Alpha (anglais), lui-même déjà 30 à 70% plus contagieux que le variant ou virus d’origine de la Covid-19. Un article de The Economist de juillet 2021 estime même que le variant Delta mène à un taux de reproduction (en anglais reproductive number) en cas d’absence de mesure de protection (ex. distance sociale, masques) environ 2 fois plus élevé que le variant Alpha ou même presque 4 fois plus élevé que la souche originale du SARS-CoV-2 identifié début 2020 à Wuhan (Chine).
Charge virale :
La charge virale du variant Delta est très supérieure (plus de 300 à 1000 fois plus élevée selon certains spécialistes) comparé à la souche originale, selon une étude chinoise, comme l’expliquait le Wall Street Journal le 30 juillet 2021. Cela signifie qu’on trouve environ 1000 fois plus de particules virales dans le système respiratoire notamment au niveau du nez d’une personne infectée par le variant Delta en comparaison à une infectée par la souche originale.
Une étude sud-coréenne parle d’une charge virale 300 fois plus élevée que la souche originale au moment où les symptômes apparaissent, cette charge virale diminue ensuite après plusieurs jours pour atteindre après 10 jours la même charge virale que d’autres variants ou la souche originale.
Contamination :
Sur la base d’études internationales, les CDC (principale agence sanitaire des Etats-Unis) jugent que la Covid était initialement à peu près aussi contagieuse que la grippe, mais est devenu comparable à la varicelle – une personne contaminée par le variant Delta le transmettant à huit autres en moyenne – toujours en deçà de la rougeole. Avant la vaccination anti-varicelle, disponible depuis les années 1990, environ 4 millions d’Américains étaient atteints de varicelle chaque année3. Cela représentait environ 70 à 100 décès par an de la varicelle.Références scientifiques et bibliographie :
- 🏥 Est-ce que le variant Delta est plus dangereux que d'autres variants ?
Oui, chez les adultes (mais pas chez les enfants par rapport au risque de décès, lire ci-dessous).
– Selon des données écossaises datant du 26 juin 2021, l’infection par le virus Delta entraîne une hospitalisation environ deux fois plus fréquente que l’infection par le virus Alpha (variant anglais)4.
– Au Canada, des données indiquent une augmentation du risque d’hospitalisation de 108% par rapport à la maladie due aux souches circulant en 2020.
– Au Royaume-Uni, une étude publiée le 28 août 2021 dans le journal The Lancet Infectious Diseases a montré que les personnes infectées par le variant Delta avaient deux fois plus de risque d’être hospitalisées pour Covid-19 que celles contaminées par le variant Alpha.
Mentionnons (lire aussi les questions ci-dessous) que la vaccination permet une protection très élevée contre les formes graves et les risques de décès.Chez les enfants (plus d’hospitalisation, mais pas plus de décès) – avec Keystone-ATS (en lien avec notre site partenaire Pharmapro.ch)
Le variant Delta ne provoque pas de cas plus graves du Covid-19 chez les enfants et adolescents par rapport aux autres variants. Les autorités sanitaires américaines ont tiré ce constat le 3 septembre 2021. Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique dans le pays, ont étudié les données de patients hospitalisés pour Covid-19 à travers 99 comtés dans 14 Etats, couvrant environ 10% de la population américaine. L’agence a notamment comparé la période allant de début mars à mi-juin avec celle allant de mi-juin à fin juillet, lorsque le variant Delta est devenu dominant aux Etats-Unis. Entre ces deux périodes, le taux d’hospitalisation chez les enfants et adolescents de 0 à 17 ans a effectivement été multiplié par cinq. Mais “la proportion d’enfants et adolescents hospitalisés pour maladie grave”, avec par exemple une admission en soins intensifs, “était similaire avant et pendant la période durant laquelle Delta était dominant”.
Ces travaux montrent par ailleurs que les vaccins protègent bien toujours les adolescents contre Delta: les taux d’hospitalisations étaient environ dix fois plus élevés pour les adolescents non-vaccinés que pour ceux vaccinés durant la période de prédominance de Delta.Références scientifiques et bibliographie :
- 🤒 Quel sont les symptômes de la Covid-19 avec le variant Delta ?
Tout semble indiquer que le variant Delta mène à des symptômes souvent différents d’autres variants ou de la souche originale du SARS-CoV-2. Mais un article du Wall Street Journal du 30 juillet 2021 estimait, en se basant sur des données d’Inde, que les symptômes sont similaires à ceux de la souche originale du virus (fièvre, toux sèche, respiration difficile, etc.).
Pour certains spécialistes, les symptômes du variant Delta ressemblent plus aux signes d’un refroidissement classique ou d’un rhume des foins5 avec peu de fièvre ou d’anosmie (perte de l’odorat) mais plus de maux de tête, d’écoulement nasal (rhume) ou de mal de gorge. L’agueusie (perte de goût) ne fait plus partie des 10 symptômes les plus fréquents du variant Delta6. Rappelons qu’en cas de doute, il est toujours conseillé d’effectuer un test (PCR ou antigénique). Un article de la Folha de S.Paulo (Brésil), un journal de référence, publié en novembre 2021 citant des spécialistes (médecins) estimait que la fièvre était désormais présente dans moins de 50% des cas de Covid-19. De plus, souvent la fièvre n’est pas un première symptôme de la maladie mais apparaît plus tardivement.
Lire aussi : symptômes de la Covid-19Références scientifiques et bibliographie :
- Article provenant du site Internet du journal suisse Le Temps datant du 28 juin 2021, le journal citant une publication du chercheur Tim Spector du King’s College London (KCL)
- Article du site Pharmavista.ch en date du 12 juillet 2021, accédé le 12 juillet 2021
- 🤒 Combien de temps après l'infection une personne peut-elle développer des symptômes ?
Le variant Delta aurait un temps d’incubation d’environ 4 jours au lieu de 5 à 6 jours pour la souche originale (Wuhan). Cela signifie qu’en moyenne 4 jours après avoir été infectée une personne va commencer à développer des symptômes (sauf si elle est asymptomatique).
- 💉 Est-ce que les vaccins anti-Covid-19 fonctionnent contre le variant Delta ?
[réponse mise à jour le 24 novembre 2021]
Attention, il faut bien distinguer l’efficacité contre l’infection (développement de symptômes) et l’efficacité contre la mort.
Rappelons tout d’abord qu’aucun vaccin anti-Covid-19 n’est à 100% efficace contre le risque d’hospitalisation ou de décès, même ceux développés en 2020 surtout contre la souche originale du virus SARS-CoV-2 et donc pas la Covid-19.Risque contre l’infection
La protection contre l’infection a chuté d’environ 60% à 40% avec le variant Delta, comme l’expliquait l’OMS le 24 novembre 20211. «Les vaccins sauvent des vies, mais ils n’empêchent pas totalement la transmission du Covid-19», a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’un point de presse régulier consacré à la pandémie.Risque de mortalité et hospitalisation
Au 24 novembre 2021 (date de mise à jour de cette question), tout indique que les vaccins à ARN (Pfizer/BioNTech appelé dans l’UE Comirnaty et Moderna appelé Spikevax dans l’UE) et celui d’AstraZeneca (appelé Vaxzevria dans l’UE) sont efficaces contre le variant Delta, en tout cas pour protéger fortement (environ 90% ou plus) contre les risques d’hospitalisation et de décès (lire étude israélienne ci-dessous). Autrement dit, le risque de mourir ou d’être gravement malade est divisé par dix avec un vaccin.
Une étude des CDC américaines divulguée le 10 septembre 2021 a montré que les personnes vaccinées avaient 11 fois moins de risque de mourir de la Covid-19 (avec le variant Delta) que les non vaccinées, selon le Wall Street Journal.Situation en Israël (quelques détails)
– Le Premier Ministre israélien, Naftali Bennett, a recommandé à toutes les personnes âgées de plus de 60 ans de faire preuve d’une extrême prudence jusqu’à ce qu’elles reçoivent leur troisième dose, notamment en évitant de se trouver dans des lieux bondés et en ne voyant leurs petits-enfants qu’à l’extérieur et masqués, selon un article de CNN.com publié le 5 août 2021. M. Bennett a déclaré début août 2021 qu’au cours des deux ou trois prochaines semaines, les personnes âgées de plus de 60 ans qui n’ont pas encore reçu leur troisième vaccin courent six fois plus de risques de tomber gravement malades à cause du coronavirus (Covid-19) que celles qui ont reçu leur troisième vaccin il y a cinq jours.
– Une étude dite en temps réel divulguée par le Ministère de la Santé israélienne en juillet 2021 se basant surtout sur des cas de variant Delta a montré que le vaccin Pfizer (BioNTech) est efficace à 39% pour réduire le risque d’infection, à 40% pour réduire le risque de maladie symptomatique et à 91% pour réduire les cas d’hospitalisation (maladie grave) et de mort. Ces résultats, encore préliminaires selon le Wall Street Journal du samedi 24 juillet 2021, ont été obtenus entre le 20 juin 2021 et le 17 juillet 2021. Pendant cette période, le variant Delta était majoritaire en Israël. Le gouvernement israélien avance toutefois un point intéressant, il ne sait pas encore si cette baisse d’efficacité est due surtout au temps qui passe ou réellement à ce nouveau variant Delta. Fait intéressant et inquiétant, avant l’arrivée du variant Delta en Israël le même Ministère de la Santé israélien parlait d’une efficacité du vaccin Pfizer/BioNTech de 94% pour réduire le risque d’infection et de 97% pour réduire le risque d’hospitalisation (maladie grave). Le 24 juillet 2021, plus de 80% de la population israélienne adulte a été complètement vaccinée, en grande partie par le vaccin Pfizer/BioNTech. - 💉 Est-ce qu'une 3ème dose (rappel, booster) du vaccin est nécessaire pour lutter contre le variant Delta ?
[réponse mise à jour le 25 novembre 2021, sources principales de la réponse : agence de presse suisse Keystone-ATS, Le Figaro, Le Monde, R7.com]
Tout indique qu’une 3ème dose permet de diminuer le risque de décès et d’hospitalisation, la plupart des gouvernements suivent cette voie. La 3ème dose est effectuée au moins 6 mois après la 2ème dose, parfois même 5 mois après comme en Italie ou en France. Par exemple en France on apprenait le 25 novembre 2021 que la Haute Autorité de santé (HAS) recommandait un rappel pour tous les adultes (dès l’âge de 18 ans), cinq mois après la dernière injection.
4ème dose
Israël envisagerait même une 4ème dose du vaccin, car les spécialistes ont observé qu’environ 10% des nouveaux infectés avaient reçu 3 doses du vaccin.Test sérologique :
Un test sérologique, mesurant les anticorps neutralisants du virus grâce à une prise de sang, pourrait permettre de savoir si une personne nécessite ou non une 3ème dose du vaccin. L’idée est que si les anticorps sont en nombre élevé, la personne n’aurait pas besoin d’un rappel (3ème dose).
Le problème est que pour le moment on ignore la quantité exacte d’anticorps permettant une bonne protection contre la Covid-19. On sait toutefois qu’en Israël des personnes avec un haut niveau d’anticorps ont un risque bien moindre de développer la Covid-19.
Lire aussi : Covid-19 : pourquoi les anticorps générés par le vaccin sont différents de ceux de la maladie ? - 💉 Une personne totalement vaccinée peut-elle se réinfecter avec le variant Delta ?
Oui c’est possible d’avoir des personnes malades de la Covid-19 malgré une vaccination complète, en anglais on parle de breakthrough infection (une infection qui a “passé” ou “percé” malgré la vaccination).
Comme les vaccins à ARN (Pfizer et Moderna) ainsi que celui d’ AstraZeneca protègent moins contre le risque d’infection par le variant Delta, une personne totalement vaccinée peut attraper à nouveau la Covid-19. Ce n’est pas très fréquent, mais c’est possible. Des documents des CDC (principale agence sanitaire des Etats-Unis) ont montré que les contaminations de personnes vaccinées ne sont pas aussi rares qu’on le pensait avec 35’000 infections symptomatiques par semaine sur les 162 millions d’Américains vaccinés, selon une dépêche de l’AFP publiée fin juillet 2021. C’est probablement pour cette raison que depuis août 2021, Israël conseille 3 doses de son vaccin chez les personnes âgées de 60 ans. Rappelons que les vaccins à ARN et AstraZeneca protègent toujours fortement (plus de 90%) contre le risque d’hospitalisation et de décès.
En général, une personne réinfectée par la Covid-19 présenterait des symptômes plus légers que lors de la première infection naturelle, comme l’expliquait le journal The Wall Street Journal dans son édition du 30 juillet 2021 en se basant sur des premières analyses. - 💉 Est-ce qu'une personne totalement vaccinée peut être porteuse d'autant de virus (du variant Delta) qu'une personne non vaccinée ?
La réponse est plutôt oui, en tout cas si on se base sur une étude américaine datant de juillet 2021. Mais d’autres études se sont montrées plus critiques par la suite, estimant qu’une personne vaccinée a moins de charge virale qu’une non vaccinée.
Un rapport réalisé à Cape Cod (état du Massachusetts) début juillet 2021 par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a montré que des personnes totalement vaccinées étaient porteuses d’autant de virus que des personnes non vaccinées.
Les CDC ont rapporté que 127 personnes vaccinées et infectées par le variant Delta avaient une charge virale similaire à des personnes non vaccinées ou partiellement vaccinées. Le variant Delta se trouverait en grande quantité dans les muqueuses de la gorge et du nez autant chez les vaccinés que chez les non vaccinés. En revanche, il y a eu peu d’hospitalisations (sept à cette date) et aucune mort liée à ce foyer de Cape Cod, d’après le site d’informations local Masslive.com. Les vaccinées ont l’avantage d’avoir les virus (variant Delta) qui restent au niveau du nez et de la gorge, sans descendre dans les poumons et des risques de graves complications respiratoires comme chez les non vaccinés pour qui le risque est plus élevé.
Etude singapourienne
Une étude plus systématique menée à Singapour à la fin juillet 2021 a montré que la charge virale provenant du virus Delta pouvait atteindre un niveau élevé, mais qu’elle plafonnait rapidement avant de s’effondrer dans les cas d’infection chez les personnes vaccinées, car leur système immunitaire réagissait pour éliminer rapidement le virus7.
Port du masque :
Cette étude à Cape Cod a notamment incité les CDC à recommander à nouveau le port du masque dans certains endroits, y compris pour les personnes totalement vaccinées.
Mme Virginie Masserey, cheffe de la section Contrôle des infections à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) en Suisse, a mentionné cette étude devant les médias le 3 août 2021 en résumant simplement que les personnes vaccinées contre la Covid-19 peuvent propager le virus aussi fréquemment que les personnes non vaccinées.Références scientifiques et bibliographie :
- 🏥 Les personnes hospitalisées sont-elles surtout des personnes non vaccinées ?
Oui (surtout aux Etats-Unis et en France, il semble un peu moins en Israël – lire ci-dessous).
– Aux Etats-Unis, les CDC estiment que presque toutes les personnes hospitalisées (plus de 90%) n’étaient pas vaccinées, ou en tout cas pas totalement. Aux Etats-Unis, le variant Delta représentait à la fin juillet 2021 plus de 80% des cas.
– En France où le variant Delta circule aussi en majorité, le chiffre est un peu moins élevé qu’aux Etats-Unis. En effet, près de 85% des patients hospitalisés (en hospitalisation conventionnelle ou en soins critiques) étaient non-vaccinés, selon une étude de la Drees qui a pris en compte des données récoltées entre le 31 mai et le 11 juillet 20218.
Une étude publiée le 6 août 2021 prenant en compte des données récoltées fin juillet 2021 a montré que 87% des personnes admises en soins critiques fin juillet 2021 n’étaient pas vaccinées (plus d’informations).
– En Israël, comme on l’a également vu dans une question ci-dessus, la grande chaîne de TV américaine CBS a interrogé la directrice des Services Publiques de Santé en Israël, comme l’a rapporté la Folha de S.Paulo (Brésil) le 2 août 2021. Elle a affirmé cela : “Avant, nous pensions que les personnes totalement vaccinées étaient protégées, mais maintenant on voit que l’efficacité du vaccin est de 40%…Les vaccinées représentent 50% des cas quotidiens…Et on ne voit pas que plus d’infections, mais certains [y compris vaccinés] sont des cas graves et critiques.”Références scientifiques et bibliographie :
- Le Figaro, article du 30 juillet 2021
- 😷 Faut-il porter un masque même si une personne est totalement vaccinée ?
Pour la renommée Mayo Clinic qui se base sur une étude des CDC publiée en juillet 2021 (lire aussi ci-dessus), la réponse est oui. Il faut porter un masque en intérieur, parfois en extérieur lorsqu’il y a une grande foule.
C’est ce qu’expliquait le 4 août 2021 dans un podcast le Dr Gregory Poland de la Mayo Clinic.
Le port du masque permet de diminuer la circulation du coronavirus, autant chez les vaccinés que chez les non vaccinés. Pour les non vaccinés, cela permet de diminuer le risque de graves complications et de décès.
Lire aussi : Questions fréquentes sur le variant Omicron
Article mis à jour (en tout cas certaines questions et réponses) le 27 novembre 2021 (V2.0). Par Xavier Gruffat. Différentes sources ont été utilisées : Mayo Clinic, The Wall Street Journal, The New York Times, Le Figaro, The Economist, R7.com, Folha de S.Paulo, CNN, AFP et Keystone-ATS (le partenaire de Creapharma.ch, Pharmapro.ch est client de Keystone-ATS).