Diabète de type 2 : un traitement qui change la donne…

Diabète de type 2 : un traitement qui change la donne...Bonne nouvelle pour les diabétiques de type 2 qui sont environ 65% à développer une forme de trouble rénal. Une étude présentée devant le congrès de l’European Association for the Study of Diabetes (EASD) à Lisbonne, vient de confirmer l’intérêt thérapeutique et le bon profil de tolérance de la linagliptine (Tragenta®). Ce nouveau traitement, qui est métabolisé par l’intestin et non par les reins, a reçu au mois d’août l’approbation de l’Agence européenne du Médicament (EMA).

La linagliptine est le premier des inhibiteurs du DPP-4 a être principalement excrété par voie intestinale. Une infime partie du principe actif (5% seulement) est en effet métabolisée par les reins. Une étude conjointe des laboratoires Boehringer Ingelheim et Eli Lilly, menée pendant deux ans auprès de 5 239 patients, a mis en lumière une réduction importante et durable du taux d’hémoglobine glyquée, l’indicateur de l’équilibre glycémique. Ce résultat, obtenu après seulement 24 semaines de traitement, se serait maintenu pendant les 2 ans de l’étude. « C’est particulièrement important dans la prise en charge de maladies chroniques comme le diabète de type 2 », a ainsi souligné le Pr David Owens, de la Cardiff University School of Medicine, au Pays de Galles.

Facilité d’administration

L’efficacité de cet inhibiteur de DPP-4 est confortée par sa facilité d’administration, en une prise quotidienne unique. Selon les cas, le médicament a été utilisé seul ou en association, même chez des malades souffrant d’insuffisance rénale sévère. Même chez ces derniers, les fonctions rénales sont restées stables tout au long de l’étude.

Résultat souligne David Owens, « contrairement aux autres traitements du même type, (celui-ci) ne requiert pas d’ajustement des doses selon l’état de la fonction rénale » ». C’est donc une option thérapeutique « facile d’utilisation pour les malades (une dose quotidienne n.d.l.r.), et permettant un suivi médical plus simple », ajoute Anthony Barnett, de la Heart of England NHS Foundation Trust.

Source : De notre envoyée spéciale au 47e congrès de l’European Association for the Study of Diabetes, 12 au 16 septembre 2011, Lisbonne ; conférence de presse commune des laboratoires Boehringer Ingelheim et Eli Lilly, Lisbonne, 14 septembre 2011

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 08.09.2017
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