Ebola : des lueurs d’espoir en vue

actu épidémie ebolaVéritable fléau qui a ravagé l’Afrique de l’Ouest, l’épidémie d’Ebola n’est pas encore maitrisée pour le moment. Depuis le début de l’année 2015, dirigeants et personnel médical se sont réjouis du recul du nombre de cas recensés. L’annonce de la fin des mesures de quarantaine dans six des quatorze provinces de la Sierra Leone met également du baume au cœur de ceux qui luttent contre cette maladie.

Un fléau mortel

D’après les dernières statistiques publiées par l’OMS au 14 janvier 2015, la maladie à virus Ebola a tué 21 296 personnes depuis sa réapparition en début d’année 2014. Il s’agit d’une affection grave qui est généralement mortelle si elle n’est pas traitée à temps. Sa transmission entre hommes se fait par le contact des organes, des liquides biologiques ou des sécrétions des personnes infectées. La période d’incubation c’est-à-dire le temps entre l’infection et la première apparition des symptômes varie de 2 à 21 jours selon les sujets. Seule la mise en œuvre de mesures drastiques permet pour le moment de contenir la propagation de cette maladie, à défaut de l’éradiquer complètement.

De bonnes nouvelles tous azimuts

Le 26 janvier dernier, Docteur Margaret Chan, Directeur général de l’OMS, a annoncé la diminution du nombre de cas dans les principaux pays touchés par l’épidémie d’Ebola, à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. Dans la foulée, le gouvernement sierra-léonais publie un communiqué concernant la réouverture de toutes les écoles du pays dès fin mars. Il emboite le pas de la Guinée où les classes ont repris depuis le 19 janvier.

Par ailleurs, plusieurs laboratoires pharmaceutiques font savoir que leurs recherches sur un vaccin contre Ebola progressent rapidement. C’est ainsi que Johnson & Johnson, le leader mondial du secteur annonce avoir effectué les premiers essais de son vaccin sur l’homme. Dès la fin du premier semestre 2015, ce vaccin pourrait être diffusé en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Deux autres laboratoires, à savoir Merck et GlaxoSmithKline (GSK), prévoient également de produire leurs propres vaccins à l’attention de dizaines de milliers de personnes en Afrique de l’Ouest. La première cible est le personnel soignant dans ce pays avant de s’élargir aux individus proches des malades.

Des raisons de s’inquiéter

Tout n’est cependant pas rose dans la lutte contre la maladie Ebola. En effet, la bataille est loin d’être gagnée et l’OMS regrette le relâchement des engagements des contributeurs financiers. Pour l’organisation onusienne, la situation demeure « extrêmement préoccupante » dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest. Il manque 350 millions de dollars à l’OMS pour continuer ses programmes de lutte contre l’Ebola. À ce rythme, l’institution risque de manquer de liquidités dès mi-février.

En parallèle, l’augmentation du nombre de cas recensé pour la dernière semaine de janvier suscite l’inquiétude des responsables. Rien que pour cette période, l’OMS a constaté 124 nouveaux cas en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. La vigilance ne doit pas se relâcher, même si la victoire finale est en vue.

Le 05 février 2015, par la rédaction de Creapharma

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 11.09.2017
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