Décision de justice : des dizaines de documents du vaccin Pfizer anti-Covid déclassifiés

Il s’agit de la version 3.0 de l’article, car en quelques jours plusieurs nouvelles informations nous sont parvenues

AUSTIN (TEXAS)Les Etats-Unis est probablement l’un des seuls pays vraiment libres au monde, de loin imparfait, mais il y a des groupes très bien organisés qui ont fait pression sur la FDA (agence d’enregistrement des médicaments aux Etats-Unis) pour déclassifier tous les documents ayant permis l’enregistrement du vaccin Pfizer (Pfizer/BioNTech) contre la Covid-19 dans le cadre de la loi sur la liberté d’information américaine. Un groupe de professionnels de la santé, probablement aidés par des avocats, a gagné en justice et a reçu l’autorisation d’un juge fédéral au Texas de divulguer 150 documents transmis à la FDA, comme on peut le lire sur ce site Phmpt.org. Pour certains spécialistes de la santé comme le Britannique Dr John Campbell, ce serait un scandale digne du Watergate. La confiance envers les autorités de santé américaines et européennes semble fortement réduite à l’heure de la transparence. De plus, une analyse du Financial Times publiée le 10 mars 2022 a montré qu’en Angleterre le variant Omicron tuait désormais moins que la grippe. Ces données doivent nous amener à réévaluer une vaccination de masse contre la Covid-19.

Liste énorme d’effets secondaires ? Plus de 1000 morts d’effets secondaires

Un document est particulièrement intéressant et problématique, celui listant les effets secondaires, ce document s’appelle : “5.3.6 postmarketing experience.pdf” (tapez ici pour le voir). En anglais postmarketing signifie les effets secondaires enregistrés après la commercialisation, on parle parfois aussi d’essais cliniques de phase 4. En page 30 du document, on peut lire une liste de plusieurs pages des effets secondaires d’intérêt spécial (adverse event of special interest ou AESI), la liste semble sans fin et n’est de loin pas totalement mentionnée dans les effets secondaires pour patients comme ici en Suisse (voir notre article sur ce vaccin de Swissmedic en Suisse). On peut en citer au hasard : épilepsie (on sait qu’une fille vaccinée par Pfizer compte désormais des dizaines de crises d’épilepsie par jour), lupus, thrombose, fatigue, diabète de type 1, lésion du foie, gastrite chronique, embolie pulmonaire, paralysie de Bell, etc. Il faut savoir que ces effets secondaires sont enregistrés seulement depuis décembre 2020 au moment de la mise sur le marché du vaccin Pfizer jusqu’au 28 février 2021. Cela dit, certains médecins estiment que cette longue liste d’effets secondaires en page 30 du document serait plutôt les effet secondaires que les médecins ou autres professionnels de la santé devraient regarder. Mais si le terme n’est pas clair, comment est-ce que les médecins peuvent savoir quels effets secondaires regarder ? Dans tous les cas, certains aspects ne sont pas clairs.
Pendant cette période, ce rapport par contre montre clairement qu’on a compté 42’086 effets secondaires (en anglais case reports) avec 25’379 confirmés médicalement et 16’707 non confirmés médicalement. Plus de 1000 personnes, 1223, sont mortes des effets secondaires du vaccin Pfizer. Malheureusement dans ce rapport on ne sait pas le nombre de personnes vaccinées entre début décembre 2020 et le 28 février 2021, l’information a été cachée ou floutée (regardez au point 3.1.1. en page 6). Il est donc impossible de connaître la proportion d’effets secondaires par rapport à un nombre de doses de vaccins administrés. Creapharma.ch avait déjà accédé à ce document en 2021 suite à une autre décision de justice américaine, cette fois dans le Nevada.

Scellés pendant 75 ans

Lorsque Pfizer a demandé l’approbation de la FDA, ils étaient au courant de près de 158’000 effets indésirables de leur vaccin et ont demandé que ces documents restent scellés pendant 75 ans.

Analyse, stop aux vaccins pour les moins de 40 ans (sauf exception)

Comme pharmacien suisse et fondateur de Creapharma.ch, je déconseille désormais l’utilisation des vaccins contre la Covid-19 en tout cas pour les adultes de moins de 40 ans et enfants en bonne santé, surtout ceux de Pfizer ou Moderna à cause de risques trop importants d’effets secondaires. Un graphique de Our World in Data (lié à Oxford) concernant la Suisse a montré que pendant l’année 2021 en Suisse aucun enfant n’est décédé des conséquences de la Covid-19. Selon moi, les personnes à risque de moins de 40 ans souffrant de Covid-19 devraient plutôt prendre des médicaments comme le Paxlovid. Pour les personnes avec des maladies (comorbidité) et âgées de plus de 40 ans, le mieux est d’en discuter avec votre médecin. De plus, avec 100% d’Omicron qui circule dans beaucoup de pays comme la Suisse ou la France selon Our World in Data (lié à Oxford), ces vaccins à ARN ne sont pas toujours très efficaces pour prévenir la maladie (même si une étude publiée le 9 mars 2022, lire ci-dessous, estime que 3 doses sont très efficaces contre l’hospitalisation par le variant Omicron). On a appris par exemple le 9 mars 2022 que le Ministre de la Santé suisse Alain Berset était infecté de la Covid-19 malgré 3 doses de vaccin (selon nos informations). Finalement, une étude a montré que les vaccins à ARN pourraient finalement atteindre l’ADN de la cellule humaine notamment au niveau du foie, selon une étude suédoise publiée en février 2022 (DOI : 10.3390/cimb44030073), et peut-être mener à un cancer comme l’explique Dr Been dans une vidéo YouTube (en anglais). Bref, le risque-bénéfice n’est pas favorable en mars 2022 à la vaccination contre la Covid-19 pour un nombre important de la population générale (lire au début du paragraphe), jusqu’à preuve du contraire. Même Bill Gates reconnaissant en février 2022 que les vaccins fonctionnent mal contre Omicron et que ce variant agit presque naturellement comme un vaccin, comme il l’expliquait dans une vidéo (en anglais).

Angleterre, moins mortel que la grippe

Une analyse des données officielles anglaises réalisée par le Financial Times publiée le 10 mars 2022 a montré que désormais le variant Omicron était moins mortel que la grippe. Omicron avait un taux de mortalité en Angleterre d’un peu moins de 0,04% (ou 4 pour mille). Autrement dit, pour 100’000 infections à Omicron, 35 entraîneront la mort, tandis que le nombre équivalent d’infections à la grippe entraînera 40 décès. Selon le Financial Times, cette baisse de la mortalité provient du fait que beaucoup de gens sont immunisés naturellement ou vaccinés contre le virus de la Covid-19, sans compter qu’Omicron est de facto moins dangereux que les précédents variants.

En faveur de la vaccination

Une étude publiée le 9 mars 2022 dans le BMJ (DOI : 10.1136/bmj-2021-069761) milite en faveur d’une vaccination à 3 doses contre Omicron. Cette étude ne prend toutefois pas en compte les effets secondaires, ce qui rend l’analyse bénéfice-risque difficile. Selon les chercheurs, les vaccins à ARN sont très efficaces pour prévenir les admissions à l’hôpital associées à la Covid-19 et liées aux variants Alpha, Delta et Omicron. Mais trois doses sont nécessaires pour obtenir un niveau de protection contre Omicron dans la prévention de l’hospitalisation (86%) similaire à celui que deux doses assurent contre les variants Delta et Alpha. Leurs conclusions sont basées sur 11’690 adultes admis dans 21 hôpitaux des États-Unis entre mars 2021 et janvier 2022. Selon cette étude, les patients vaccinés admis à l’hôpital avec Covid-19 avaient une gravité de la maladie significativement plus faible que les patients non vaccinés pour tous les variants. Les patients présentant le variant Omicron étaient aussi exposés à un risque de maladie grave et de décès, 15% des patients présentant le variant Omicron dans cette étude ayant évolué vers une ventilation mécanique invasive et 7% vers le décès.

Conclusion : demandez à votre médecin traitant pour savoir si une vaccination fait sens pour vous ou vos enfants, Creapharma.ch essaie dans la mesure du possible d’être le plus objectif possible.

Décharge juridique : les lecteurs sont invités à vérifier toute information contenue dans ce site (ici dans cette page) avant d’entreprendre toute action sur la base de cette information.

Le 12 mars 2022. Par Xavier Gruffat (pharmacien suisse). V.3.0 de l’article. Relecture (Seheno Harinjato, rédactrice chez Creapharma.ch). Sources : Phmpt.org, vidéo YouTube du Dr John Campbell, vidéo YouTube du Dr Been, Express.co.uk, Reuters, The Economist, Le Temps, Keystone-ATS, Financial Times.

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 12.03.2022
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