Iode
Nom français : iode
Nom scientifique (élément chimique) : I
– Poissons blancs (varech, goémon,…), le sel de cuisine enrichi en iode (c’est le cas dans la plupart des pays occidentaux, l’iode a été rajouté au sel au début du 20ème siècle afin d’éviter l’apparition de goitre et d’autres maladies de la thyroïde (hypothyroïdie). Avec cet enrichissement en iode, les carences deviennent très rare en Occident), huile de foie de morue, algues marines.
Dose journalière recommandée, nommé aussi AQR pour apport quotidien recommandé :
– De 150 µg à 200 µg
Usage interne (dans l’alimentation comme le sel de cuisine enrichi en iode) ou en cas de menace nucléaire (sous forme d’iodure de potassium)
– Permet d’assurer le bon fonctionnement de la glande thyroïde (une glande essentielle pour le corps humain)
– En cas de menace nucléaire pour un effet préventif. En prenant du iodure de potassium cela permet de saturer la glande thyroïde et évite que du iode radioactif vienne se fixer sur la glande et de provoquer à terme un cancer.
Usage externe (solution de désinfection, crème,…) :
– Plaies, blessures grâce à son excellent effet antiseptique
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Effets secondaires de l’iode (ex. lors d’une prise prolongée d’iodure de potassium suite à une menace nucléaire)
Allergie et hyperthyroïdie.
– Dans le corps humain, le iode est principalement concentré dans la glande thyroïde et participe à la formation des hormones thyroïdiennes : la T3 et la T4 (thyroxine)
– Hypothyroïdie, hyperthyroïdie, chez les nourrissons et petits enfants: crétinisme, chez l’adulte : goitre. Une consommation trop basse d’iode chez la femme enceinte peut mener à un mauvais développement du système nerveux central du foetus, demandez toujours conseil à votre médecin pour connaître les suppléments alimentaires à prendre pendant la grossesse.
– Blocage de la synthèse des hormones thyroïdiennes T3 et T4, hyperthyroïdie, thyroïdite de Hashimoto, divers problèmes métaboliques
– A l’époque dans certaines régions reculées et qui manquaient d’iode (qu’on trouve dans la terre ou le sel) certains enfants naissaient crétins (retard mental).
Actuellement dans la plupart des pays occidentaux du iode est intégré au sel de cuisine, assurant à tout le monde une teneur suffisante en iode.
– En Suisse le sel de cuisine compte depuis le 1er janvier 2014 25 microgrammes par 100 grammes de sel, avant cette date il en comptait 20 microgrammes par 100 grammes.
L’adjonction d’iode dans le sel depuis 1920 a permis d’éradiquer des maladies autrefois répandues tel le goitre ou les troubles du développement mental, comme le crétinisme des Alpes. L’apport en iode est particulièrement important chez les femmes en âge de procréer ou allaitant, chez les nourrissons et les enfants en bas âge. Outre le sel et le pain, le lait et les produits laitiers contiennent de l’iode.
– En Suisse, une femme sur sept manque d’iode, comme l’a révélé une étude parue en octobre 2014 menée sur les jeunes et les adultes en Suisse. Les hommes ne sont pas concernés par le problème. La différence entre les deux sexes s’explique vraisemblablement par le fait que les femmes consomment moins d’aliments salés, selon l’Office fédéral de la sécurité alimentaire (OSAV).
Dernière mise à jour :
28.12.2020
Rédaction :
Xavier Gruffat (pharmacien)